J’aime les bains. Tu préfères les douches. J’aime me prélasser, me laisser imprégner de la chaleur tendre de l’eau, me sentir enrober et m’isoler ainsi un instant des tensions de la vie. Tu aimes le côté vivifiant de l’eau qui coule sur toi. Tu aimes ne pas traîner en cours de route. Peut-être même aimes-tu avant tout le fait d’être debout, prête à vivre pleinement.
Un soir donc, j’étais en pleine extase dans mon bain, écoutant la musique que j’aime. J’avais les yeux fermés. Je somnolais peut-être, envahi par un bien-être profond.
Je fus d’autant plus surpris par le mouvement de l’eau qui annonçait ton entrée dans mon bain. Je n’ai jamais compris ce qui t’y avait amené, mais c’était la meilleure idée que tu avais eue ce jour-là. Je me suis retrouvé avec toi dans mes bras, ton corps nu et chaud se collant sur ma chair mouillée et détendue.
Tes lèvres ont rapidement trouvé les miennes avec un effet immédiat : tu as dû sentir ton bas-ventre brusquement chatouillé par une tige tendue instantanément. Cela n’eut pas l’air de te perturber, car ta main me saisit fermement et continua à me tendre. J’avais encore le goût de ta langue dans ma bouche quand je me rendis compte qu’elle léchait désormais mon mât de cocagne, à la recherche d’un trésor improbable. Tu semblas en trouver un, puisque ta bouche m’enroba bientôt entièrement. Ce bain était décidément un vrai moment d’extase.
L’espace n’était cependant pas très grand, et je n’ai pas encore compris comment tu parvins à t’empaler dans un mouvement diffus mais ferme. J’ai alors perdu tout sens de la réalité. Ta bouche était collée à la mienne, tes seins caressaient mon ventre et ton ventre était animé d’une vie interne si sereine que nous ne bougions presque pas, mais si succulente que mon suc fut véritablement aspiré par tes entrailles.
Nous restâmes encore quelques instants figés l’un dans l’autre. Puis, je te sentis disparaître, avec un ultime baiser.
Je t’ai retrouvée plus tard étendue, nue, sur notre lit. Lorsque je me suis couché près de toi, tu t’es lovée contre moi en me soufflant à l’oreille « Caresse-moi ». Comment aurais-je pu le refuser ?
dimanche 12 juillet 2009
mercredi 8 juillet 2009
Du bout des doigts
Te parcourir le corps, du bout des doigts. Sentir les frissons naître et les apaiser en reposant la main, immobilisée pour quelques instants. Repartir doucement, du bout des doigts, pour découvrir d’autres horizons, d’autres courbes, d’autres creux.
S’attarder là où ton corps réagit. Dans le creux de ton oreille. Sur la lame de ton cou. Le long de la courbure de tes lèvres. Sur la pointe de tes seins. Sur la douce colline de ton ventre. Dans le sillon de tes cuisses, là où elles se rejoignent. Derrière le creux de tes genoux. Sous la plante de tes pieds.
Vibrer à chacune de tes vibrations. Toutes différentes. Toutes sensuelles. Laisser les doigts se pénétrer de ces ondes chaudes et pures. S’en nourrir. Être en émoi du seul fait de la caresse qu’on donne.
S’émerveiller lorsque, aussi doucement que le soleil se lève, l’entrée de la grotte s’entrouvre délicatement, offrant sa source de miel et se laissant combler par le mouvement incessant des doigts qui se montrent plus présents, plus pressants, plus amoureux.
Laisser les corps se rencontrer, mais sans jamais arrêter de parcourir le tien, du bout des doigts, pour participer pleinement à la tendresse de cette communion luxurieuse. Jouir, enfin, de toutes les parcelles des corps. Dans un éclair de lumière.
Retrouver la tiédeur de la lampe de chevet. Parcourir encore, avec une douceur extrême, ton corps apaisé et délié, du bout des doigts. Du bout des doigts.
S’attarder là où ton corps réagit. Dans le creux de ton oreille. Sur la lame de ton cou. Le long de la courbure de tes lèvres. Sur la pointe de tes seins. Sur la douce colline de ton ventre. Dans le sillon de tes cuisses, là où elles se rejoignent. Derrière le creux de tes genoux. Sous la plante de tes pieds.
Vibrer à chacune de tes vibrations. Toutes différentes. Toutes sensuelles. Laisser les doigts se pénétrer de ces ondes chaudes et pures. S’en nourrir. Être en émoi du seul fait de la caresse qu’on donne.
S’émerveiller lorsque, aussi doucement que le soleil se lève, l’entrée de la grotte s’entrouvre délicatement, offrant sa source de miel et se laissant combler par le mouvement incessant des doigts qui se montrent plus présents, plus pressants, plus amoureux.
Laisser les corps se rencontrer, mais sans jamais arrêter de parcourir le tien, du bout des doigts, pour participer pleinement à la tendresse de cette communion luxurieuse. Jouir, enfin, de toutes les parcelles des corps. Dans un éclair de lumière.
Retrouver la tiédeur de la lampe de chevet. Parcourir encore, avec une douceur extrême, ton corps apaisé et délié, du bout des doigts. Du bout des doigts.
Inscription à :
Articles (Atom)