jeudi 28 mai 2009

Si

Si tu étais toute de cuir vêtue, ou de vynil ou de latex – qu’importe,
si tes habits te collaient à la peau épousant chacune de tes courbes dans la moindre de leurs commissures,
s’ils brillaient au moindre reflet de notre lampe de chevet,
s’ils épousaient la ligne profonde de ton élancée,
s’ils donnaient envie à caresses tant des yeux que des doigts,
s’ils invitaient à libérer toute sensualité libidineuse,

si tu étais chaussée d’escarpins tout aussi brillants,
si leur talon était si fin et si long qu’il prolongerait l’élan de ta ligne gracieuse,
si la cambrure de ton pied incitait à tant d’autres emportements,

si la féminité de tes épaules nues appelait à être baisée et caressée,
si la pureté de ces lignes sculpturales élançait le bas de mon ventre,
si le peu de peau ainsi découverte laissait imaginer et désirer chaque parcelle de ton corps,

si tu te parais ainsi rien que pour mon plaisir,
alors mon plaisir te le rendrait au centuple,
tu serais la reine de la jouissance pure,
tu frémirais dans chacune de tes âmes corporelles,
et je goûterais éternellement à cette allégresse fantasmatique.

Mais tu t’habilles de délicatesse,
tu te chausses de naturel,
tu ne laisses deviner que timidement la nudité de tes épaules,
tu ne te pares que des attraits qui sont tiens,
alors,
alors, tu es comme tu es
et je t’aime.

samedi 23 mai 2009

Grasse matinée

J’aime ces fins de nuit où il n’y a aucune raison de se lever. J’aime garder les yeux fermés même si la tête ne l’est plus. J’aime sentir mon corps petit à petit se réveiller et retrouver quelque force.

J’aime percevoir que mon bras se déplace inexorablement vers toi, mû par une force irrésistible… à laquelle je ne résiste pas. J’aime ce moment exquis où la peau de mon doigt rencontre en toute douceur la peau de ton dos nu, voire celle d’une de tes fesses. J’aime cette rencontre lente, cet apprivoisement subtil. J’aime ne pas savoir encore ce qui se passe dans ta tête, mais sentir que ton corps ne s’éloigne pas et vibre peut-être un peu.

J’aime hasarder un pied à la rencontre de ta jambe. J’aime m’apercevoir que tes pieds et tes jambes ne sont pas en reste et commencent à dialoguer. J’aime me rendre compte qu’il n’y a plus que mes doigts à effleurer ta peau, mais que c’est toute ma main maintenant qui glisse du haut de ton dos jusqu’au sillon vallonneux de tes monts callipyges. J’aime le mouvement de ton corps qui m’offre l’accès à ton ventre. J’aime couvrir tes seins de mes mains et bientôt de mes baisers.

J’aime notre premier baiser, encore embrumé de la nuit, lourd du parfum nocturne. J’aime cet échange amoureux qui fait frémir nos deux corps désormais enlacés. J’aime m’en éloigner pour aller embrasser d’autres lèvres, plus intimes, et y sentir naître ce flux qui annonce le désir. J’aime t’explorer, avec une paresse encore matinale.

J’aime quand ta main me saisit, tout aussi doucement que les effleurements de ma langue. J’aime quand tes doigts finissent de me découvrir et viennent caresser le mince sillon de mon gland, s’y attardant avec volupté et frisson. J’aime quand ta main me soulève et me conduit vers l’entrée de ta grotte. J’aime faire traîner un peu les choses et te caresser du bout de ma verge chaude.

J’aime – comment ne pourrais-je pas l’aimer ? – lorsque nos deux corps commencent à ne plus faire qu’un, toi m’accueillant au plus profond de ton être. J’aime cette danse que nous entamons alors, dans un mouvement lent et régulier, où chaque parcelle de nos chairs unies vibrent d’un même accord.

J’aime ce déclenchement ultime par lequel nous sortons définitivement de la nuit pour explorer, une fois de plus, ce monde du plaisir, de la jouissance et de l’amour. J’aime sentir ton corps frémir alors que je ne suis plus qu’un cri d’extase.

J’aime cette tendresse qui nous fait revenir sur terre, dans la chaleur moelleuse de nos corps épanouis. J’aime caresser encore ta peau si douce, rassasiée de repos et de plaisir.

Je t’aime.

mardi 19 mai 2009

Déroute

Tout avait bien commencé pourtant. Nous nous étions retrouvés avec un plaisir non caché et la promesse silencieuse de moments délicieux. Elle était belle, habillée du désir de plaire et d’aimer.

Nous avons longuement parlé, nos doigts s’effleurant parfois pour appuyer nos convictions. Plus le temps passait, plus je sentais naître en elle le désir de se donner et de me recevoir. Elle était de plus en plus belle.

Imperceptiblement, nos bras se sont rapprochés, nos lèvres ont remplacé les mots par une rencontre intime, nos doigts ont glissé d’un pan de peau à un autre aidant nos parures à glisser sur le sol. Nous étions maintenant nus, dans une longue caresse de nos corps. Le mien était fier comme Artaban.

L’approche tendre de nos câlineries a-t-elle duré trop longtemps ? Sa pudeur naturelle préférant les caresses généreuses à la précision d’une prise en main tenace a-t-elle manqué d’alimenter la source vive ? Mon désir cérébral a-t-il coupé l’ardeur de mon envie corporelle ? Ou simplement mon âge me joua-t-il un vilain tour ? Qu’en sais-je ? Toujours est-il qu’au moment où il fallait qu’elle se montre pleinement altière, voire arrogante, ma fierté se débina de la plus lâche des façons !

Rien. Plus rien. Plus même l’envie de donner ce que mes doigts ou mes lèvres auraient pu susciter. Le vide. La honte. L’impuissance.

Elle fut adorable. Me réconforta de mots doux, de caresses amoureuses. Me répéta dans le creux de l’oreille que ce n’était rien de grave, qu’elle se sentait bien, que ça irait mieux une prochaine fois, qu’elle était si bien allongée à côté de moi… Elle était sincère. Mais cela ne changeait rien. Le vide. La honte. L’impuissance.

Un homme est fait pour se dresser en défenseur des veuves et des orphelins. Il détient l’outil qui permet de créer la vie et le plaisir. S’il est incapable d’utiliser son outil, alors il ne peut rien. Il n’est plus rien.

Plus tard, je retrouvai la route. Et nous vécûmes encore cette déferlante qui emmène les hommes et les femmes vers des sommets souvent inespérés. Mais ces sommets peuvent, sans prévenir, se transformer en gouffres où la perte de virilité réduit notre fierté à néant.

samedi 16 mai 2009

Au milieu de la nuit

Une fois de plus, ce soir-là, tu étais de sortie. Je ne sais plus où. Peu importe. Tu as besoin d’être dehors comme j’ai besoin d’être dedans. Dans tous les sens.

J’avais donc été dormir seul. Non sans peine. C’est toujours difficile de m’endormir sans toi. Mais j’avais finalement sombré. Légèrement. Mon sommeil est toujours léger, surtout quand tu n’es pas là. Je ne sais pas quelle heure il était, mais je t’ai entendu entrer. Impression floue et lointaine. Mais je savais désormais que tu étais là. J’avais l’âme en paix.

Il y a des choses qu’on ne s’explique pas, mais j’ai entendu ta jupe tomber à terre. J’ai senti tes épaules se dénuder de ta chemise. Tes seins étaient nus. J’ai perçu – je ne sais comment – tes tétons se dresser sous le froid relatif de notre chambre. J’ai su que tu gardais – je ne sais pourquoi – ce petit bout de tissu qui protège tes trésors.

Tu es montée sur le lit. Tu allais t’y coucher quand j’ai senti un moment d’hésitation. Tu es restée sur tes genoux et soudain – sublime mouvement – ta main s’est posée sur mon épaule et l’a doucement caressée. J’avais les yeux fermés, mais je voyais ton sourire me regarder. Tes yeux brillaient de toucher ma peau chaude. Tes doigts ont frôlé mon cou et ma joue. C’était délicieux.

Pouvais-je encore faire semblant de dormir alors que tous nos sens nous appelaient désormais ? Je me suis tourné sur le dos, j’ai dressé ma main vers ton cou et j’ai trouvé sa chaleur, j’ai entrouvert mes lèvres et j’ai trouvé les tiennes plus chaudes encore que ton cou. Nos langues se sont trouvées sans qu’elles aient besoin de parler.

Mes yeux étaient toujours fermés, mais ma main s’attardait sur ton dos encore tendu du stress de ta journée. Mes doigts le pressaient là où je sais pouvoir te détendre. Tes mains enrobaient mon visage. Ta bouche dialoguait intensivement avec la mienne. Notre soif de l’autre ne pouvait s’éteindre. Elle nous dictait de nous étreindre. Mes doigts s’émouvaient désormais auprès de tes seins qui semblaient s’en ravir.

Ton baiser fut encore plus chaud, plus profond… mais je senti ta langue disparaître et chatouiller désormais mon menton, mon cou, mon torse, mon cou à nouveau, mon torse où elle trouva mes tétons tout aussi durs que les tiens. Tes lèvres les titillèrent un instant, mais ta langue taquinait déjà mon nombril pendant que tes mains s’attardaient sur mes hanches. Tu ne pouvais désormais plus ignorer que tes câlineries me dressaient avec cette sensation toujours renouvelée de n’être plus qu’un membre altier.

Je sentis ta main me saisir, ta paume m’enrober et glisser de bas en haut suivie de ta langue qui me léchait amoureusement. Elle arriva là où la peau se termine. S’y arrêta. S’y roucoula. S’en dégagea. Y revint imperceptiblement jusqu’au moment où – enfin – ta bouche m’enveloppa de toute sa tendresse. Désormais, j’étais à la merci de ta bouche et de ta main qui ensemble dépassaient tout ce que mes rêves avaient pu imaginer. Tes lèvres s’attardaient là où le plaisir trouve sa source. Je t’appartenais entièrement, mes yeux toujours fermés de nirvãna.

Je ne sais combien de temps tu restas ainsi à illuminer mes sens. Ta bouche me quitta cependant pour retrouver la mienne. Que d’amour échangé. Je fus pris à mon tour du désir de couvrir ton corps entier de mes baisers. Ta culotte fut vite enlevée avant que je ne recouvre ton mont de Vénus et te prodiguai à mon tour toutes ces accolades que tu aimes. Tu étais maintenant une véritable fontaine de plaisir. Ton corps se cabrait de plus en plus souvent, ton souffle se faisait court et tes cuisses m’enserraient pendant que ta main m’obligeait à te coller de plus près encore.

Je me détachai cependant. Nous avions tellement envie de me sentir en toi. Ce moment est toujours une extase lumineuse. Ce chemin à se frayer dans cette grotte qui s’ouvre de volupté. Nous étions désormais dans un autre ailleurs. Nos corps vibraient du même rythme, vivant des mêmes ralentissements et des mêmes accélérations. Ton souffle était tout aussi court que mes cris. Plus tu m’enserrais, plus je gonflais. Plus je glissais, plus tu m’enjôlais. Moi sur toi, puis toi sur moi, puis toi contre moi ou moi contre toi, je ne sais plus. Nos bouches n’arrêtaient pas de partager tout ce que nous avions à donner. Plus tu donnais, plus je donnais. Puis, soudain, cette vibration infinie, unique mais duale, pleine mais vide, explosive mais si tendre.

Tes lèvres m’honorèrent d’un dernier baiser. Puis tu te couchas sur le côté et t’endormis d’une seule traite dans le prolongement du désir. Je restai encore un moment à moitié éveillé, épuisé d’amour. Je m’endormis à mon tour, un sourire béat aux coins des lèvres.

vendredi 15 mai 2009

Sous toi

Te sentir au-dessus de moi. Savoir que c’est toi qui as le contrôle, qui peux nous mener où tu le veux et quand tu le veux. Accorder les mouvements de mon corps aux soubresauts du tien. Vibrer à ton rythme, se laisser aller à tes envies.

Pouvoir caresser la douceur et la rondeur de tes fesses ou de tes seins. Profiter de ton ventre et de ton dos qui s’offrent en territoires vierges à explorer et à épanouir. Chanceler devant tant de volupté exposée à mes doigts, à mes mains, à mes bras, à mon corps.

Se laisser dominer. Être entièrement à toi. Sentir tes membranes m’envelopper et s’enfoncer en me serrant de leur douce chaleur. Accepter d’être aspiré, puis rejeté un court instant pour mieux être repris, enserré dans le plus tendre des fourreaux.

Nous frotter l’un contre l’autre. Vouloir ton insistance à bercer cette partie de toi qui te fera exploser. Calmer le mouvement, tenir encore, reprendre ta chevauchée, aimer te sentir partir, sans plus aucune résistance. Accompagner ton plaisir de ma libération ultime. Communier d’allégresse.

Retrouver le calme. Te garder en couverture de tendresse. Caresser à nouveau, lentement, tes courbes les plus ardentes. Respirer pleinement le fluide libidineux de notre union.

samedi 9 mai 2009

Un frôlement

Ce ne fut qu’une caresse fugitive. Juste un frôlement de ses ongles sur mon dos fatigué. Il créa un frémissement intégral. Je n’étais plus un homme. Je n’étais plus qu’un doux tremblement où chaque parcelle de ma chair vibrait sous les ondes magiques de cette câlinerie timide et partielle. Il n’y a pas de plus grande extase.

« L’imagination n’est fertile que lorsqu’elle est futile. » [Vladimir Nabukov]

jeudi 7 mai 2009

Soixante-neuf ordres alphabétiques

1. J’aspire tes muqueuses qui roucoulent de ravissement.
2. J’enrobe de mes mains les courbes de tes fesses.
3. J’ondule autour de ton bouton de plaisir.
4. Je caresse tes cuisses et leur douceur incommensurable.
5. Je caresse tes jambes.
6. Je glisse mes doigts dans le creux de tes reins.
7. Je goûte ton fluide salé.
8. Je me fraie un chemin dans ton duvet moelleux.
9. Je mordille tes collines ruisselantes et liquoreuses.
10. Je pénètre ton paradis de ma langue onctueuse.
11. Je respire le parfum de ton antre.
12. Je risque un doigt dans ton anneau sacré.
13. Je saisis tes seins durcis par l’intensité de notre échange.
14. Je sens le plaisir monter, aspiré par ta bouche gourmande.
15. Je sens tes seins caresser mon torse.
16. Je sens ton corps se cabrer de plaisir.
17. Je tente de pénétrer ta voie secrète du bout de ma langue.
18. Le bout de ton ongle caresse soudain mon creux intime.
19. Le mouvement circulaire de ta bouche enflamme mon émoi.
20. Le sang afflue sous le coup de tes lèvres.
21. Ma langue accélère le mouvement, l’intensifie, s’enfonce plus avant.
22. Ma langue parcourt ton sillon.
23. Mes doigts fouillent le cœur de ton corps.
24. Mes lèvres embrassent tes lèvres les plus intimes.
25. Mon doigt pénètre et malaxe ton intimité profonde.
26. Mon nez se fait lui-même caresse exclusive.
27. Mon ventre se soulève au rythme du plaisir qui monte.
28. Nos corps forment la croix de la vie.
29. Nos hanches se meuvent d’une même aspiration.
30. Nos souffles s’essoufflent du même souffle.
31. Nous gémissons tous deux devant tant de caresses.
32. Pendant un moment, je ne fais plus rien et je jouis de ce que tu me donnes.
33. Pendant un moment, tu ne fais plus rien et tu jouis de ce que je te donne.
34. Soudain, ta langue remonte mon corps avant de replonger vers la tour brillante.
35. Ta croupe enferme ma tête.
36. Ta langue titille le sillon de mon gland.
37. Ta main enserre ma vertu.
38. Ta main se glisse entre nos deux corps et agace mon ventre.
39. Ta respiration se fait plus rapide et plus bruyante.
40. Ta tête va et vient vers mon corps.
41. Tes cheveux se promènent doucement et procurent une autre extase.
42. Tes dents m’excitent par petits coups prudents.
43. Tes doigts coulissent autour de ma force dressée.
44. Tes mots de liberté me parviennent dans l’éther.
45. Tes soupirs d’aise comblent mon ego fantasmatique.
46. Ton corps ondule le long de mon corps.
47. Ton mont se colle de plus en plus à mes lèvres.
48. Ton pouce fait de petits ronds sur mon gland humide.
49. Tu creuses tes reins pour mieux rapprocher ta grotte de ma bouche.
50. Tu enfonces ma fronde au fond de ton fond.
51. Tu engouffres mon membre.
52. Tu glisses la pointe de tes seins sur mon torse fragile.
53. Tu imprimes à ton bras qui me tient des mouvements de folie.
54. Tu imprimes à ton corps un mouvement alternatif qui amplifie mes baisers.
55. Tu lèches mon frein qui frémit d’aise.
56. Tu lèches un peu de liquide qui s’écoule de mon apparat.
57. Tu malaxes mes bourses espérant y trouver fortune.
58. Tu me branles et je me retiens tant que je le peux.
59. Tu me fais languir… et j’aime ça.
60. Tu me suces comme si je pouvais t’offrir une fontaine d’or.
61. Tu mouilles tes doigts pour mieux glisser autour de mon œuvre.
62. Tu t’arrêtes un moment pour contempler l’instrument de ton plaisir.
63. Tu t’effondres de tout ton corps illuminé.
64. Tu t’humidifies sous l’insistance de ma langue.
65. Tu te presses contre moi.
66. Un tremblement brusque envahit ton corps qui roucoule.
67. Vainement, j’essaie de me retenir.
68. Vient enfin ce moment où j’explose dans ta bouche chaude.
69. Vissés l’un à l’autre, nous retrouvons nos esprits ivres de plaisir.

dimanche 3 mai 2009

Fantasme, fan d’âme

Il est de ces images dont on ne peut s’empêcher de rêver. On s’y construit un scénario, immuable ou non, et on s’y prélasse en en goûtant tous les contours. On leur donne cette fantaisie irréelle qui les distingue plus ou moins clairement de notre réalité. Elles nous donnent à leur tour cette satisfaction imaginaire, tellement riche et puissante qu’elle suffit à elle seule pour combler nos pulsions les plus délicieuses.

Le passage à l’acte n’a alors pas beaucoup d’importance. Somme toute, n’est-ce pas plus onirique de se laisser glisser dans ses fantasmes et de se laisser conduire là où on le veut bien que d’être confronté à une réalité qui est souvent plus sournoise et glauque ? Bien plus, une réalité plutôt décevante peut parfois se transfigurer si on laisse nos fantasmes l’éclairer sous un jour plus libidineux, même s’il n’est qu'illusoire.

Peut-on vivre sans fantasme ? Sans doute. À part de la respiration, on peut se passer quasiment de toutes les choses de la vie, peu ou prou. On peut bien sûr laisser pourrir tous nos fantasmes dans un coin obscur de notre cerveau… C’est vraisemblablement ignorer une belle part de son âme. Finalement, un fantasme n’est-il pas avant tout une marque de notre spiritualité ? Fantasme, fan d’âme…