samedi 22 janvier 2011

Savonnage

Depuis le temps que j’en rêvais. J’aime les bains, tu aimes les douches. Bref, on ne s’y retrouve jamais. Jusqu’à ce jour où, alors que je baignais d’aise dans la chaleur douce et humide de mon bain, je te vis entrer dans la salle de bains, enlever tous tes vêtements, enjamber la baignoire en me demandant malicieusement « Tu veux bien de moi ? ».

J’étais stupéfait. Tu débordais de naturel en te glissant devant moi, ce qui fit déborder quelque peu la baignoire. Tu t’allongeas sur mon corps. Mes mains ne purent que se refermer sur tes seins qui pointaient délibérément. Tu me glissas à l’oreille « Ouh, c’est chaud ! ».

J’allais te dire que l’eau n’était pas si chaude que ça quand je sentis tes doigts s’immiscer entre nos deux corps et rejoindre une zone qui ne tarda pas à se tendre un peu plus… Effectivement, c’était chaud ! Je ne sais pas trop si la position était confortable pour toi, mais elle l’était pour moi et je fus d’emblée transporté vers un univers sensuel.

Je m’apprêtais à te caresser un peu plus lorsque tu te levas pour te retourner de telle sorte que ta bouche enroba cette partie de moi qui ne demandait que ça. Ce fut un instant sublime. Ta langue était bien plus chaude que l’eau qui berçait tes caresses. La baignoire n’était pas bien grande et tes fesses pointaient attisant mes envies.

Ce fut mon tour de me lever. Je ne sais par quelle prouesse je me retrouvai derrière toi, toujours occupée à onduler et à darder. Je te pénétrai d’un mouvement rapide, sous le crépitement de l’eau qui décidément n’arrêtait pas de nous accompagner. Nous nous activions tous les deux dans ces joyeux jeux aquatiques. Il n’était pas facile de garder notre équilibre, mais – heureusement – nous étions collés l’un à l’autre ce qui facilitait la chose.

Je sentis ton corps se tendre, tes reins se collant encore plus à mon ventre. Tu gémis alors que j’en faisais tout autant, pris dans une frénésie éjaculatoire. Qu’est-ce que c’était bon !

Par un doux mouvement ondulatoire, nous nous retrouvâmes dans notre position de départ, moi couché dans la baignoire, toi étendue entre mes jambes. Je frémis lorsque tu me glissas « Tu veux bien savonner mon dos ? ».