mercredi 9 novembre 2011

Cadeau

Nous étions partis passer un WE à la campagne pour nous détendre de la vie quotidienne. Tu avais invité Sophia, ta meilleure amie. Elle avait un peu de mal à se remettre d’une nouvelle rupture. Nous avions passé une journée à nous promener, à rire, à manger et à boire un peu. Notre gîte était d’un confort sommaire et, si ton amie était dans une chambre dont la porte fermait plus ou moins, la nôtre n’était que le prolongement du couloir. Dès que nous nous étions retrouvés à deux, nous fîmes l’amour doucement. Tu n’arrêtais pas de m’inciter à être silencieux pour ne pas troubler ta copine et nous étions remplis de rires étouffés. Nous finîmes par nous endormir, tendrement enlacés.

Le matin venu, je somnolais encore lorsque je sentis ton corps se mouvoir langoureusement. Quel divin instant lorsque ta bouche gourmande se saisit de mon membre encore au repos, rapidement en éveil. Tu œuvrais tout en douceur, me suçant avec une finesse exquise. Les yeux fermés, je nageais en plein bonheur, jouissant de ta lenteur. Visiblement, tu cherchais à prolonger plus qu’à m’exploser.

La suite m’étonne encore aujourd’hui et j’avoue que je ne maîtrise pas tous les éléments du récit. Toujours est-il que je perçus vaguement un mouvement sur le lit. C’était si vague que je n’y prêtai pas vraiment attention. Mais lorsqu’une main plus ferme que la tienne saisit mon trésor parcouru désormais par deux langues complices, je fus bien obligé de me dire qu’il y avait quelque chose de changé, tout en restant plongé – plus que jamais – dans ma béatitude.

Troublé, je me décidai à ouvrir un œil. Ce que je vis me ravit et m’aviva encore plus. C’était désormais dans la bouche de Sophia que je m’épanouissais et elle semblait s’en délecter. Tu n’étais pas en reste : tes mains caressaient ce nouveau corps féminin et – à entendre ses miaulements – tu paraissais savoir y faire. Quelques fois, ta bouche revenait se nourrir à la source, non sans embrasser celle de notre nouvelle comparse qui visiblement appréciait.

Je me serais bien laissé dévorer éternellement par ces deux bouches plus gourmandes l’une que l’autre. Perdu entre mon rêve et la réalité, je vous sentis néanmoins vous déplacer. Lorsque mon regard chercha à comprendre ce qu’il se passait, je te vis allongée sur le dos alors que ton amie était au-dessus de toi – dans l’autre sens – la tête enfuie sur ta grotte dont j’aime tant me délecter. J’avoue que lorsque je vous regardai, je vis surtout les deux fesses de Sophia : je ne les aurais jamais imaginées aussi voluptueuses. Je te voyais aussi, pour la première fois, déguster ses senteurs féminines les plus intimes.

Me redressant sur mes genoux, je m’approchai et – de ta main – tu m’attiras au-dessus de ton visage. C’est toi qui guidas ma lance fièrement dressée à l’assaut de la cour des miracles de Sophia qui semblait n’attendre que ma visite. Je la pénétrai sans rencontrer la moindre résistance, mais en sentant ses muscles vaginaux m’enserrer fermement. Même si je découvrais ce territoire pour la première fois, je croyais connaître les sensations qu’il allait me procurer.

C’était sans compter ta bouche et ta langue. Pendant que j’allais et venais dans l’antre secrète de notre amie, tu mastiquas mes bourses puis tu exploras ma raie secrète et même mon orifice le plus caché qui n’avait jamais eu droit à de telles marques d’amour. J’étais pris de partout, mais je n’étais pas le seul. Notre complice gémissait de plaisir. Tu n’étais pas en reste, car sa langue continuait à t’offrir des caresses inouïes entraînant ton corps entier vers un plaisir imminent. Quel ballet incroyable étions-nous occupés à danser !

Nous étions tous les trois au bord du délire et de l’explosion. Ce fut Sophia – ton amie qui était mienne en ce moment – qui lança le feu d’artifice. Les mouvements saccadés de son bassin, combinés à ceux de ta langue coquine, me conduisirent à mon tour à l’éclatement final. La semence qui en résulta aspergea ses fesses alors que ta bouche en récoltait suavement quelques gouttes. C’est alors que ton corps se cabra dans un ultime élan de plaisir.

Nous étions tous les trois dans un état second, épuisés et hébétés. Nous nous allongeâmes pour retrouver notre souffle, de douces caresses se perdant encore çà et là. Plus tard, j’entendis Sophia se lever et rejoindre la douche. Je te regardai. Tu étais plus belle que jamais. Un peu stupidement, je te demandai : « Pourquoi ? ». Avec un sourire mutin et avant de m’embrasser langoureusement, tu me répondis : « Cadeau ». Sans préciser quel était le cadeau ni à qui il était adressé.