Nous étions une dizaine de copains d’études à nous retrouver chez l’un d’entre nous. Il avait réussi, comme on dit, et habitait une bien jolie maison perdue dans les bois. Il nous avait invités pour un week-end souvenir, entre hommes. Sauf qu’il était marié et que sa femme était bien jolie, tout en étant d’une timidité assourdissante.
Je ne sais si elle avait ou non reçu des instructions en ce sens, mais si elle nous avait accueilli avec politesse lors de notre arrivée, nous ne l’avions plus vue ensuite. C’étaient vraiment des retrouvailles entre mecs !
Après une nuit de folie où nous avions passé notre temps à refaire le monde tout en vidant quelques bouteilles, nous étions pour la plupart partis faire une balade dans la propriété de notre hôte. J’avais un peu la tête dans le cirage et après quelques centaines de mètres, je décidai de rentrer dans la maison espérant y trouver une aspirine quelconque ! Je ne faisais guère de bruits, mais lorsque j’entrai dans le salon, je fus stupéfait d’en entendre certains reconnaissables entre tous. Il y avait de l’amour dans le coin. Je ne tardai pas à découvrir le corps nu du plus timide de mes amis. Visiblement, il labourait de belles terres, dont je ne voyais que les jambes fines et les bras enserrant son cou. Je crus reconnaître les pieds de notre hôtesse, mais je n’en étais pas sûr, car je n’avais fait que les entrevoir. En tout cas, ces deux-là avaient l’air de prendre beaucoup de plaisir à cette rencontre impromptue.
Le spectacle était joli, mais j’avoue que je cherchais avant tout de l’aspirine et je continuai mon chemin. Je finis par en trouver dans la salle de bains et m’en allai en attendre les effets en m’allongeant sur mon lit. Lorsque je me sentis mieux, je descendis vers le salon. Les amis n’étaient pas encore rentrés, mais quelle ne fut pas ma surprise de découvrir exactement au même endroit les mêmes jambes délicates avec les mêmes pieds que je reconnaissais maintenant avec certitude et les mêmes bras enserrant cette fois le cou d’un autre copain que je savais spécialement enclin à la chose.
Je sortis et j’essayai de retrouver les autres, sans succès. Je revenais chaque fois vers le salon où je découvrais inexorablement les mêmes jambes et les mêmes bras de notre hôtesse serrant contre elle un corps nu qui, lui, n’était jamais le même.
Lorsque, enfin, je retrouvai mes amis, le compte était là : il y avait notre hôte et puis les huit autres comparses dont j’étais sûr d’avoir vu la raie anale vibrer au rythme des convulsions de notre hôtesse. Lorsqu’il me vit, notre hôte s’exclama : « Mais où étais-tu ? Chacun de nous t’a cherché, en vain ! J’ai moi-même fouillé chaque buisson du jardin ! ».
Nous partageâmes un dernier repas, toujours entre hommes. Lorsque nous nous apprêtâmes à rentrer chacun chez nous, la charmante épouse de notre hôte surgit d’on ne sait où. Je n’eus aucune difficulté à identifier ses jambes si délicates et ses pieds d’une pureté exemplaire. Elle se laissa altièrement baiser la main par chacun de mes camarades qui prenaient congé de nos hôtes, mais lorsque ce fut mon tour, elle approcha son visage du mien pour me faire la bise. Je l’entendis alors murmurer : « Il me semble que nous n’avons pas pu faire plus ample connaissance. Il faudra que vous reveniez ! ».
dimanche 18 mars 2012
Inscription à :
Articles (Atom)