Une fois de plus, j’étais couché avant toi, perdu dans mes pensées. Tu entras dans notre chambre, complètement nue, mais je vis que tu tenais dans ta main gauche un bout de tissu. Tu avançais doucement pour rejoindre ta place et je n’entendais que ce léger crissement d’une dentelle qui traînait sur le sol. Ce crissement était si vaporeux que je devais tendre l’oreille pour l’entendre, ce qui eut pour effet d’éveiller tous mes sens.Tu finis pas te coucher et je contemplai une fois de plus ta beauté. Le bout de tissu était une nuisette que tu avais choisi de ne pas porter mais de laisser glisser au bout de ton doigt. Je te regardai d’un air interrogateur en désignant le voile fin.
Tu levas alors le bras de telle sorte que la nuisette recouvre mon torse. Tu lui imprimas un doux mouvement de va et vient. Tu me massais de ta nuisette. C’était sublime.
Lorsque ta nuisette atteint le bas de mon ventre, ce n’était plus la Tour de Pise mais la Tour Eiffel qui se laissa enrubanner par le tissu léger. Ce frottement aussi léger qu’une douce bise m’excitait au plus haut point. Quand ta bouche m’enroba à travers l’étoffe transparente, je ressentis une impression jamais ressentie. Il y avait quelque chose d’aérien que je ne pourrais décrire.
Ta caresse buccale ne dura pas longtemps. Tu montas sur moi, plaçant entre nous, le fin tissu. Je te pénétrai entraînant avec moi cette nuisette céleste. La qualité préservative de cette enveloppe était fort douteuse, mais sentir cette soie m’enrober alors que j’étais en toi attisait mon amour.
Tu te détachas de moi, prenant en main la partie de la nuisette qui avait accompagné notre mouvement et tu me caressas le visage avec cette broderie remplie de nos sucs. Tu m’embrassas voluptueusement, à travers bien entendu ce tissu qui nous unissait désormais.
Tu m’invitas à te pénétrer à nouveau en t’allongeant sur le dos. Je sentis qu’à nouveau tu glissais le fin tissu qui te pénétra en même temps que moi. Ce crissement permanent mêlé à un chatouillement continu nous procurait des sensations inouïes. Nous jouîmes ensemble, dans un éclat de bonheur.
Lorsque je me retirai, tu repris ta nuisette remplie de ma semence et tu m’en caressas le corps. Nous nous préparâmes alors à dormir, non sans avoir allonger la nuisette entre nos deux corps.



