mercredi 4 août 2010

Mer et Terre

Je voyais la mer, les montagnes, la Terre. Je ne sais pas comment j’avais atterri là. J’étais en train de contempler cette femme superbe, au ventre aussi arrondi que la Terre, aux seins aussi sculptés que les montagnes, au creux des reins aussi creusé que la plus belle des grottes, au visage aussi serein que la plus belle des mères.

La beauté peut-elle être plus sublime ? J’observais. De loin, puis d’un peu plus près. Elle restait inondée de soleil et de plénitude. Je me rapprochais. Plus je me trouvais près d’elle, plus mon émotion grandissait. J’avais l’impression de découvrir la vie. J’avais de plus en plus envie de caresser ce ventre rebondi et ces seins voluptueux.

Ils m’appelaient comme s’ils n’avaient connu que moi, alors que je n’étais qu’en train de les découvrir pour la première fois. Lorsque le ventre fut à portée de mes doigts, ceux-ci s’en allèrent vivre leur propre histoire. Horrifié, je les vis s’épanouir sur ce ventre qui ne semblait demander que cela.

Elle ouvrit les yeux et me regarda. Elle me sourit et posa ses mains sur les miennes pour mieux poser sur son ventre. Elle conduisit mes mains pour mieux le caresser. Parfois même, je sentis qu’elle les portait vers ses seins. Ceux-ci battaient comme un cœur. Son souffle se faisait plus court, mais je voyais la même sérénité sur son visage.

Elle continua à guider mes mains et mes doigts. Ceux-ci se retrouvèrent soudain dans une toison douce et chatoyante. Je découvris un fluide gracieux qui inondait son intimité. C’était troublant, je ne peux dire le contraire.

J’étais occupé à baigner mes doigts dans cette fontaine onctueuse lorsque je sentis sa main caresser mes cheveux et imprimer à ma tête un mouvement vers le bas. Elle me fit ainsi glisser de ses seins vers son ventre et de son ventre vers sa vulve. Ma langue accompagna le mouvement. Pendant que celle-ci se délectait du liquide libidineux, mes mains caressaient son ventre dans une impulsion pérenne.

Soudain, elle pressa son pubis contre ma bouche de telle sorte qu’ils ne firent plus qu’un. Je sentis son corps se tendre. Mes mains contenaient ce ventre qui allait exploser. Il vibrait littéralement, telle une corde de contrebasse excitée par l’archet. Les sons qu’elle produisait était bien éloignés de celui de la contrebasse. C’était véritablement un hurlement d’une douceur vaporeuse. J’avais l’impression de sentir pour la première fois le plaisir féminin. Elle était mer !

Lorsque je me redressai, je la regardai. Elle avait les yeux fermés et avait retrouvé toute sa sérénité. Son corps n’appartenait plus qu’à elle… et à ce qu’il contenait. Je m’en allai non sans lui portai un dernier regard d’une douceur extrême.

3 commentaires:

  1. Joli fantasme, la rondeur, l'épanouissement... Le corps des femmes enceintes évoque plein de choses primales, les éléments, en effet. Et leur sensualité n'est pas une légende ! Je me souviens avoir été dans des états de désir assez incroyables alors.

    RépondreSupprimer
  2. La féminité dans toute sa beauté, joliment écrite. On sent un homme touché, troublé, presque ému, et j'aime.
    Ce sentiment de sérénité est très bien vu. Je l'ai vécu, il y a quelques années... :)

    Et félicitations pour ce blog, rempli de douceur. ça fait du bien au coeur. Je reviendrai parcourir les pages régulièrement.

    RépondreSupprimer
  3. @ Ambre
    Ah ! je comprends mieux pourquoi elle a agi ainsi !

    @ Ombres et caresses
    Merci pour votre visite. N'hésitez pas à y revenir et à laisser quelques mots doux…

    RépondreSupprimer