Elle m’avait dit : « Je n’en peux plus ! Il fait trop froid ! Ce soir, je prends un bain bien chaud, et puis dodo… ». Je n’avais pas trop su quoi lui répondre. D’habitude, elle est plutôt du style résistante, jamais atteinte par les aléas de la vie. Mais là, il fallait croire qu’elle était au bout du rouleau.
Elle s’était recroquevillée à côté du feu que j’avais allumé, dégustant le cognac que je lui avais proposé. Elle semblait vannée, mais ce trouble dans ses yeux ne faisait qu’attiser sa beauté aussi mystérieuse qu’éclatante.
Après un repas dont elle semblait absente, elle rejoignit la salle de bains tout en me demandant de venir vérifier si elle ne s’était pas noyée. Elle était complètement hagarde et je commençais à m’inquiéter.
Lorsque j’entendis que l’eau s’arrêtait de couler, j’attendis encore quelques instants, puis je me dirigeai vers la salle de bains. Je frappai doucement à la porte, sans aucune réaction. Je pénétrai cette pièce intime, surchauffée. Et je ne vis que lui. Elle était couchée dans la mousse du bain, sur le ventre, ne laissant apparaître que son versant callipyge que même un moine ascète n’aurait pas ignoré.
Je ne l’ignorai pas ! À peine avais-je eu le temps de voir cette pure merveille que je me retrouvai aussi nu qu’un ver et que je me plongeai à mon tour dans ce bain valentinesque. L’eau était chaude. Moins encore que la chair que j’effleurai du bout de mon prépuce. Elle était vraiment en chaleur, c’est ce qui m’émut éperdument. Que son antre le plus intime soit rempli d’humidité, c’était normal. Elle baignait dans l’eau de toute part. Mais découvrir cette chaleur voluptueuse, alors que dehors il faisait si froid, eut un effet direct incommensurable. La partie de moi qui me réjouit le plus avait doublé de volume et se dressait fièrement devant cette ouverture à demi cachée ! Pour moi, cette cachette était surfaite. Et c’est avec un bonheur inédit que je pénétrai cet univers sodomiesque qu’elle m’avait toujours refusé.
Nous étions en plein délire. La seule chose d’elle que je voyais avait la forme d’un cœur et je m’y accrochais autant que faire se peut. C’était bien plus d’ailleurs que de m’y accrocher. C’était une véritable pénétration, autant humide que brutale.
Lorsque j’explosai, j’eus l’impression qu’elle-même entra en transes. Le muscle dans lequel je me trouvais se resserra comme s’il n’avait jamais été ouvert. J’étais littéralement enfermé, incapable de réaliser le moindre mouvement, tout en étant envahi d’une chaleur brûlante. Et l’eau clapotait jouissivement. Libidinalement. Éternellement.
Lorsque enfin son étreinte annulaire se desserra, je pus me retirer tout en en ressentant des plaisirs insoupçonnés. Elle se retourna alors, faisant enfin apparaître son visage lumineux. Elle me dit alors : « Je ne m’attendais pas à ça ! Mais je suis remplie d’une nouvelle énergie incroyable ! Belle Saint-Valentin, mon amour ! ». Je ne pus que me demander, mais qui est donc ce Valentin élevé au statut de sein, alors qu’elle ne m’avait présenté que son postérieur ?
mardi 14 février 2012
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Un bain très plaisant... à lire !
RépondreSupprimerJe comprends pourquoi les messieurs à cette occasion offrent un bouton de rose.. et les dames, rien... en public en tout cas ! :)