Et ce moment où les doigts osent – enfin – se faufiler dans la petite culotte, sans sentir la moindre résistance, que du contraire.
Il en faut parfois du temps et de la patience pour en arriver là. Et surtout beaucoup de tendresse. Commencer par caresser les cheveux, puis le cou. Doucement. Tendrement. Remonter lentement vers la joue toute douce, s’y attarder et oser déjà une légère caresse d’un doigt furtif sur les lèvres de la belle, juste pour savoir si elle recule devant cette première approche plus directe.
Continuer ces mouvements onctueux pour apprivoiser la peut-être future partenaire. Lui parler. L’écouter. La faire sourire. Lui sourire. Et petit à petit étendre la zone de caresses. Lorsqu’elle autorise un passage au-dessus de ses seins, se rapprocher d’elle et l’entourer d’un bras autant protecteur que baladeur.
Si la confiance s’est installée, oser alors glisser sa main dans le chemisier pour enrober un sein, d’abord à l’extérieur de son soutien, en s’attardant un peu, pour ensuite sourdre sur la peau directe de ce merveilleux volume et se délecter du gonflement du téton, annonce d’un éventuel consentement. Souvent, c’est à ce moment que les lèvres se rencontrent vraiment, si ce n’était déjà fait.
L’exploration devient alors plus rapide, tout en respectant le rythme de la dame : son corps donne alors tous les signes qui permettent d’avancer, de reculer, de s’attarder, de s’aventurer. Le chemisier tombe, suivi du couvercle de ses seins, tendrement embrassés et caressés.
Les doigts explorent aussi maintenant les cuisses recouvertes d’un vêtement qui ne résiste pas trop longtemps pour disparaître on ne sait trop comment. Il ne reste plus qu’un seul bout de tissu, minuscule, fragile, dernier obstacle vers le paradis.
Et ce moment où les doigts osent – enfin – se faufiler dans la petite culotte, sans sentir la moindre résistance, que du contraire.
La main de l’autre accompagne cette intrusion, comme pour montrer son accord explicite. Mais les doigts découvrent rapidement un accord plus implicite, bien plus puissant. Qu’ils rencontrent une douce toison, naturelle ou taillée, ou encore un terrain tout à fait défriché, ils se laissent guider par la tendre chaleur de la fente halitueuse.
La suite vient alors toute seule, en délectable prolongement de ce moment où les doigts ont – enfin – osé se faufiler dans la petite culotte, sans sentir la moindre résistance, que du contraire.
mardi 5 août 2014
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Un contraire bien peu contrariant...
RépondreSupprimerQuel texte caressant ! (A part pour le lire) permettez que je ferme les yeux...