J’avais envie de toi. Ça ne s’explique pas. Ça se vit. Soudain, une soif inextinguible m’avait pris, partout dans le corps. Ma bouche avait envie de ta bouche. Mes mains avaient envie de tes seins. Et surtout, mon pénis avait envie de se fendre en toi. J’avais une folle envie de toi.
Tu n’étais pas là. Tu m’avais dit que ton absence ne serait pas longue, mais cela faisait des heures que je t’attendais. J’avais envie de toi et tu n’étais pas là.
Il me restait bien ma tête. Elle tournait à plein régime. Je fermais les yeux et je sentais ton odeur, je caressais ta peau, je me délectais de ta bouche et de ta cyprine, je te pénétrais avec douceur, j’allais et je venais dans ton ventre… tout ça, rien qu’en fermant les yeux. C’était bon, mais cela ne suffisait pas à éteindre mon envie de toi. Mon corps avait envie du tien. Et tu n’étais pas là.
Il me restait bien mon corps. Mes mains pouvaient exciter mon membre. Mes doigts pouvaient stimuler mon gland, y faire naître le doux liquide annonciateur, le picoter jusqu’à me faire frémir. C’était aussi bon, mais cela ne suffisait pas plus à étancher ma soif de toi. Je voulais me garder pour toi. Mais tu n’étais pas là.
Soudain, j’entendis la porte s’ouvrir. Je levai les yeux. Tu étais là. Resplendissante. Lumineuse. Si attirante. Je ne pus résister, mon attente avait été trop longue. Je t’ai prise dans mes bras. Je t’ai déshabillée sans trop savoir comment. Je te mangeais de partout. Tu étais si bonne. Si douce. Si chaude. Si ouverte. Je t’ai pénétrée et il me semble que tu n’attendais que ça. J’allais et je venais dans ton ventre… mais cette fois, mes yeux étaient grands ouverts et se régalaient de toi, alors que je sentais ton ventre m’aspirer et me serrer. Nos souffles étaient à l’unisson, de plus en plus courts.
J’avais envie de toi. Ça ne s’explique pas. Ça se vit. Soudain, une déferlante nous envahit, partout dans le corps. C’était si bon, si profond.
Tant que j’aurai envie de toi, je serai en vie.
mercredi 12 août 2009
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