Les vacances se terminent. Dommage. On y vit des moments qui ne sont pas possibles en d’autres temps et qui donnent un peu de sel à la vie.
Du sel, il y en avait dans l’eau de la mer. Nous avions passé une belle journée à nous balader un peu partout. Lorsque nous sommes arrivés sur la plage, à la tombée du jour, il n’y avait plus grand monde.
Nous avons marché un peu vers cet endroit que nous connaissons et que peu de gens connaissent. Il y avait peu de gens et ils semblaient détendus. Le soleil tombant donnait à leur peau une saveur appétissante. Les femmes étaient encore plus belles qu’elles ne le sont.
Nous avons trouvé un endroit tranquille. Rapidement, après tant de chaleur, nous nous sommes retrouvés dans cette eau, salée mais si douce. Nous nagions de bonheur, au propre comme au figuré. Au propre ou eau propre ? Va-t’en savoir ! Nos corps se sont retrouvés, quelque part, dans l’eau. Nous nous sommes embrassés. C’était bon.
Je ne sais plus lequel des deux a commencé à abaisser le slip de l’autre. Mais un fait est certain : nous nous sommes retrouvés chacun avec le slip de l’autre enfoncé autour du bras. À propos d’enfoncé, je ne tardai pas à le faire en toi, guidé par ta main impatiente.
Te pénétrer dans l’eau offre toujours des sensations étranges. Impossible, vu l’humidité, de certifier que ton antre mouillait, mais je serais prêt à le certifier. Je l’ai en tout cas envahie avec une facilité déconcertante. J’étais en toi. Je ne m’en lasse pas.
Les mouvements de nos deux corps s’animèrent, tout en restant souples et doux. Difficile d’être brutal dans ces conditions. Ton pubis se collait littéralement au mien, comme s’il y avait un peu de colle dans cette eau-là. Nous continuions à nous embrasser, comme si notre vie en dépendait. Sur la plage, il me semble bien que plusieurs regards s’étaient tournés vers nous, mais je n’en suis pas sûr.
Notre plaisir trouva son apogée exactement au même moment. Cette connivence absolue me bouleverse toujours. C’était beau et bon.
Nous avons réenfilé notre slip, sans nous tromper, et avons rejoint la plage. Il me semble bien que plusieurs regards étaient à la fois complices et envieux. Nous nous sommes allongés et avons profité de la dernière caresse du soleil.
Faudra-t-il attendre une année entière pour pouvoir revivre cette extase ?
vendredi 21 août 2009
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