jeudi 3 décembre 2009

Frémissement

Le jour où pour la première fois j’ai caressé ton corps, j’ai frémi à en mourir. Je ne suis pas mort pour autant. Au contraire, depuis lors, je vis. À chaque caresse, j’explore un nouvel univers, je découvre de nouveaux horizons, je hume de nouveaux parfums.

C’est toujours ton corps pourtant, simplement. C’est aussi toujours le mien, plus banalement encore. Mais notre rencontre est telle qu’elle défie tout entendement.

J’ai pu croire parfois qu’il nous fallait aller chercher ailleurs, nous ressourcer dans de nouveaux fluides et de nouvelles sensations. C’est sans doute ce qui m’a amené ici. Mes rêves les plus fous étaient désormais possibles et permettaient de s’envoler au-delà de notre banalité quotidienne.

J’ai continué à caresser ton corps et je frémis tout autant. Lorsque je te pénètre, c’est tout l’univers qui s’offre à moi. Lorsque tu parcours mon corps de tes mains et de tes lèvres, tous les horizons se découvrent. Lorsque je m’abreuve au creux de ta grotte, je m’enivre de tous les parfums du monde.

Qu’il est bon de t’aimer.

3 commentaires:

  1. J'espere qu'Elle vous lit, car il doit lui etre bien doux de se savoir aimé de cette façon !

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  2. ahhh l'amour et ses déclarations... toujorus tellement bien quand tout va fou...

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