dimanche 1 janvier 2012

Voyage

Trois jours plus tard, je repartais vers l’Europe. J’allais quitter la chaleur de l’été austral pour retrouver le froid de notre hiver, mais j’avais hâte de me retrouver chez moi. Dès que j’arrivai à l’aéroport, je la vis, elle, la femme de la piscine. Elle était toujours aussi jolie. Elle visitait les magasins tax free et je ne cherchai pas à capter son regard.

Dès que l’embarquement fut ouvert, je rejoignis mon siège situé en classe affaires. J’attendais le décollage, m’apprêtant à manger rapidement puis à dormir durant la plus grande partie du voyage. J’en avais bien besoin. Tout le monde semblait avoir embarqué quand je la vis entrer à son tour dans l’avion et rejoindre sans coup férir le siège qui était à côté du mien. Quand elle me vit enfin, elle me décrocha un de ces sourires sublimes dont j’avais déjà pu bénéficier. Visiblement, elle ne m’en voulait plus.

Étant cette fois côte à côte plutôt que face à face, la conversation s’engagea avec plus de facilité. Cette femme était bien plus intéressante que je ne l’avais cru de prime abord. Elle menait en Afrique des tas de projets en faveur des femmes. Elle m’expliqua d’ailleurs qu’elle passait la plus grande partie de ses journées avec des femmes et que, le soir, elle se sentait souvent en manque d’homme. J’avais remarqué.

Le dîner fut rapidement servi. Délicieux et accompagné d’un vin suave. Dès le repas terminé, je me préparai à m’endormir, ce que je fis rapidement, même si mon sommeil est toujours léger quand je suis en avion.

Je ne sus pas trop si je rêvais ou non, mais il me sembla que des doigts s’affairaient autour de ma ceinture. Inconsciemment ou non, je décidai d’ignorer ces mouvements et de rester plongé dans mon sommeil béat. À vrai dire, ce fut assez difficile. Les doigts semblaient s’être attaqués désormais à ma braguette, en dégageant tout ce qui pouvait l’être. J’ouvris un œil, mais je ne vis que la couverture qui me recouvrait.

C’est à ce moment précis que je sentis une main saisir l’excroissance centrale de mon corps. Celle-ci n’ayant plus servi depuis un certain temps, elle gonfla rapidement et lorsqu’elle se retrouva happée dans une bouche chaude et avide, elle avait déjà atteint une taille respectable. Je ne sais pourtant si ce que je vivais était respectable ou non ! Cette bouche m’enveloppait majestueusement. Elle exerçait un mouvement vertical alors que ses lèvres m’enserraient avec une fermeté douce et voluptueuse. Lorsque les lèvres atteignaient l’extrémité de ma hampe, celle-ci était titillée par une langue qui semblait n’avoir jamais fait que ça. Je ne savais toujours pas si je rêvais ou non, mais cette caresse buccale appartenait de toute façon à un monde féerique et subliminal, bien loin de ma réalité.

Les mouvements de la bouche se faisaient de plus en plus insistants, mais aussi de plus en plus profonds. Il me semblait que mon membre n’avait jamais été aussi énorme alors même que je ne me rappelais pas qu’il avait été avalé aussi complètement. La sensation de sentir les lèvres enserrer la base de mon bâton tout en étant excité à son extrémité était en soi un rêve que je n’aurais jamais imaginé.

J’étais ainsi plongé dans une extase immatérielle lorsque je me sentis venir du plus profond de mon corps. La seule réponse que je reçus fut de percevoir la bouche m’enserrer encore plus. Ce fut un véritable feu d’artifice dont chaque étincelle était engloutie instantanément. Le calme revenu, la bouche me parcourut encore tout au long et s’attarda dans une caresse exquise et soyeuse.

Je fus réveillé par les lumières annonçant le petit déjeuner. Je regardai ma voisine qui dormait profondément, un sourire lumineux éclairant son visage radieux. Lorsque je retirai la couverture m’apprêtant à me dégourdir les jambes, je fus surpris de me découvrir à moitié nu et m’empressai de me rhabiller comme si de rien n’était. Cette femme était décidément bien surprenante.

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