Il y a quelques jours, j’étais seul, sans trop savoir que faire. J’ai téléphoné à un copain que je n’avais plus vu depuis longtemps. Assez rapidement, il m’a dit « Rejoins-moi. C’est l’anniversaire de Sonia. Elle m’a invitée et je suis sûr qu’elle sera ravie de te voir ». Je ne connais pas bien Sonia, mais je l’ai rencontrée quelques fois. Jolie blonde, elle ne semblait pas avoir d’attache précise, mais était toujours accompagnée. Je n’avais rien d’autre à faire et j’ai accepté. C’était peut-être l’occasion d’une belle rencontre.
Lorsque nous sommes arrivés chez Sonia, il n’y avait en fait personne, mais la porte était ouverte. Sur la table de son salon, il y avait une photo de Sonia, très souriante, sur laquelle elle avait écrit « Je suis à la salle de bains. Venez ».
Mon copain manifesta son enthousiasme par un succulent « Super, on y va ! ». Je le suivis. Il connaissait visiblement les lieux et nous arrivâmes dans la salle de bain. Le spectacle que je vis ne me laissa pas indifférent, me subjugua même. Sonia était aussi nue que possible… et elle avait un corps magnifique. Elle était assise, visiblement empalée dans un homme que je ne connaissais pas, tenant pas la main le membre tendu d’un autre inconnu et dégustant celui d’un troisième, qu’il me semblait vaguement connaître et qui semblait transporté au septième ciel par cette caresse buccale que je devinais divine. Sur le côté, un quatrième homme jouissait de la vue offerte par cette vestale ignorée en triturant son membre tout aussi rigide. Mon copain se retourna vers moi avec un regard en feu, me faisant signe de me déshabiller et de rejoindre la fête.
Je restai tétanisé. J’avais déjà vu de telles scènes dans de chaudes vidéos. Mais je n’aurais jamais imaginé que cela pouvait exister dans la vraie vie. Et pourtant, le spectacle se déroulait devant moi, tous les acteurs jouissant ostensiblement du moindre mouvement. Mon copain était déjà nu, ses mains saisissant vigoureusement les seins magnifiques de Sonia. La bouche de celle-ci abandonna ce qui l’occupait pour s’engouffrer dans celle de mon copain. Ce mouvement lui permit de m’apercevoir. Je vis ses yeux s’enflammer, comme une invitation à la rejoindre.
Je regardai une dernière fois cet amas de corps, débordant de sensualité, et m’en allai, sans me retourner. Décidément, ce n’était pas pour moi. De toute évidence, ils étaient tous les six très excités par cette explosion torride. Non seulement, je ne voyais pas très bien comment j’y trouverais ma place, mais de plus la seule chose qui me poussait à rester n’était qu’un côté bestial dans lequel je ne me reconnaissais pas.
Je suis parti me promener le long des quais déserts où j’ai pu retrouver un certain calme. Je m’assis sur un banc isolé. Alors que je laissais vagabonder ma pensée, je vis arriver sur l’autre quai un couple. De loin, ils ne semblaient pas extraordinaires, ni beaux ni laids. Quelconques. Ils se sont arrêtés soudain et se sont embrassés en toute simplicité. La complicité toute simple de ce couple banal, mais amoureux, fit monter la tension dans mon ventre. À ce moment, j’aurais donné beaucoup de mes conquêtes pour me trouver dans les bras chaleureux de cette femme ordinaire, mais qui offrait à son homme tout aussi ordinaire le bien le plus précieux : sa tendresse.
samedi 20 juillet 2013
lundi 8 juillet 2013
Les quatre mains de deux fées
La journée avait été longue et stressante. Sur le chemin du retour, je passai devant ce salon de massage qui m’avait déjà valu deux aventures extraordinaires : être transporté au septième ciel grâce aux doigts d’une fée et conduire le corps d’une fée là où le plaisir ne se nomme même plus, tant il se vit.
N’ayant pas hésité très longtemps à pousser la porte d’entrée, je me retrouvai en face de deux jeunes blondes sublimes qui m’adressèrent leur plus joli sourire. L’une me dit qu’elle ne croyait plus me revoir, alors que l’autre ajouta que jamais elle ne m’oublierait ! J’étais étonné, car j’avais toujours pensé qu’il ne s’agissait que d’une seule et même fée ! Voilà qu’elles étaient deux, visiblement ravies de me revoir.
Elles me prirent chacune une main et me conduisirent dans une des salles feutrées. Sans hésiter, elles me déshabillèrent et m’invitèrent à me coucher sur la table de massage. L’une d’elles glissa discrètement une serviette blanche au milieu de mon corps, me demandant bien ce que celle-ci pouvait encore leur cacher.
À peine étendu, le mirage se concrétisa. Quatre mains. Elles virevoltaient, ralentissaient, s’attardaient, repartaient en course folle, couraient le long des muscles, se coordonnaient, créaient le mouvement, creusaient la détente, ouvraient des chemins, se reposaient, s’étiolaient bientôt, disparaissaient.
Quatre mains. Mon cerveau était mis à dure contribution. Il ne pouvait plus gérer ces sollicitations multiples. Était-ce à gauche que le corps laissait étendre le mouvement ? Ou était-ce plutôt à droite que le mouvement rejoignait la torpeur du corps ? Fallait-il se concentrer sur l’impulsion au creux du dos ou sur cette pulsion au détour du cou ? Comment garder le contrôle de ces appels à la détente qui étaient partout à la fois ? Fallait-il encore garder le contrôle ? Ne plus penser. Accepter de se lâcher. N’être plus qu’un relâchement furtif, incapable de prouver son existence.
Soudain, sentir ces quatre mains se saisir de mon membre encore flasque, rapidement dressé sous ces caresses coordonnées. Alors que deux mains se pressaient à la base de mon existence, jouant avec mes boules, les deux autres mains exaltaient la pointe extrême de ma lance fièrement dressée. Mais les mains alternaient entre elles, me rendant incapable de savoir laquelle m’excitait le plus.
Ne sachant plus où j’étais, je sentais simplement la sève monter de plus en plus. C’est alors que j’entendis un chuchotement au creux de mon oreille : « Je peux ? ». Je n’eus pas le temps de répondre à une question dont j’ignorais complètement la signification. Je sentis un fourreau chaud et ruisselant se laisser glisser tout au long de mon membre dur et droit et entamer un doux mouvement de va-et-vient, combiné à des contractions irrégulières. Je commençais à m’y habituer lorsque je pris conscience que les sensations avaient changé et que je devais sans doute pénétrer une autre antre. Durant toute cette valse, je continuais à sentir ces quatre mains me parcourir le corps m’empêchant de ne me concentrer que sur mon plaisir central.
Mes deux fées étaient démoniaques. Elles se relayaient dans des mouvements d’une souplesse et d’une profondeur subtiles. À ce jeu, je finis par éclater, sans avoir aucune conscience de ce qui se passait.
Je me retrouvai seul, nu, recouvert de cette huile chaude et odorante. Il me fallut plusieurs minutes pour petit à petit retomber sur terre. Je pris une douche et rejoignis la salle d’accueil. Elle était vide. Je m’en allai, la tête encore dans les étoiles, le corps entièrement détendu. Je connaissais désormais intimement deux fées. Allais-je les revoir ?
N’ayant pas hésité très longtemps à pousser la porte d’entrée, je me retrouvai en face de deux jeunes blondes sublimes qui m’adressèrent leur plus joli sourire. L’une me dit qu’elle ne croyait plus me revoir, alors que l’autre ajouta que jamais elle ne m’oublierait ! J’étais étonné, car j’avais toujours pensé qu’il ne s’agissait que d’une seule et même fée ! Voilà qu’elles étaient deux, visiblement ravies de me revoir.
Elles me prirent chacune une main et me conduisirent dans une des salles feutrées. Sans hésiter, elles me déshabillèrent et m’invitèrent à me coucher sur la table de massage. L’une d’elles glissa discrètement une serviette blanche au milieu de mon corps, me demandant bien ce que celle-ci pouvait encore leur cacher.
À peine étendu, le mirage se concrétisa. Quatre mains. Elles virevoltaient, ralentissaient, s’attardaient, repartaient en course folle, couraient le long des muscles, se coordonnaient, créaient le mouvement, creusaient la détente, ouvraient des chemins, se reposaient, s’étiolaient bientôt, disparaissaient.
Quatre mains. Mon cerveau était mis à dure contribution. Il ne pouvait plus gérer ces sollicitations multiples. Était-ce à gauche que le corps laissait étendre le mouvement ? Ou était-ce plutôt à droite que le mouvement rejoignait la torpeur du corps ? Fallait-il se concentrer sur l’impulsion au creux du dos ou sur cette pulsion au détour du cou ? Comment garder le contrôle de ces appels à la détente qui étaient partout à la fois ? Fallait-il encore garder le contrôle ? Ne plus penser. Accepter de se lâcher. N’être plus qu’un relâchement furtif, incapable de prouver son existence.
Soudain, sentir ces quatre mains se saisir de mon membre encore flasque, rapidement dressé sous ces caresses coordonnées. Alors que deux mains se pressaient à la base de mon existence, jouant avec mes boules, les deux autres mains exaltaient la pointe extrême de ma lance fièrement dressée. Mais les mains alternaient entre elles, me rendant incapable de savoir laquelle m’excitait le plus.
Ne sachant plus où j’étais, je sentais simplement la sève monter de plus en plus. C’est alors que j’entendis un chuchotement au creux de mon oreille : « Je peux ? ». Je n’eus pas le temps de répondre à une question dont j’ignorais complètement la signification. Je sentis un fourreau chaud et ruisselant se laisser glisser tout au long de mon membre dur et droit et entamer un doux mouvement de va-et-vient, combiné à des contractions irrégulières. Je commençais à m’y habituer lorsque je pris conscience que les sensations avaient changé et que je devais sans doute pénétrer une autre antre. Durant toute cette valse, je continuais à sentir ces quatre mains me parcourir le corps m’empêchant de ne me concentrer que sur mon plaisir central.
Mes deux fées étaient démoniaques. Elles se relayaient dans des mouvements d’une souplesse et d’une profondeur subtiles. À ce jeu, je finis par éclater, sans avoir aucune conscience de ce qui se passait.
Je me retrouvai seul, nu, recouvert de cette huile chaude et odorante. Il me fallut plusieurs minutes pour petit à petit retomber sur terre. Je pris une douche et rejoignis la salle d’accueil. Elle était vide. Je m’en allai, la tête encore dans les étoiles, le corps entièrement détendu. Je connaissais désormais intimement deux fées. Allais-je les revoir ?
mercredi 3 juillet 2013
En toute amitié
Notre amitié est profonde et intime. Il y a peu de choses dont nous ne nous sommes pas parlé. Nous sommes chacun pour l’autre un livre ouvert qui se laisse dévorer en toute complicité.
Nous ne nous voyons pas très souvent. Nous avons chacun nos vies bien éloignées l’une de l’autre, mais bien remplies de passions, d’amour, de rencontres, d’émerveillement. Aussi, lorsqu’une occasion se présente de se voir en vrai, nous essayons de la saisir, que ce soit pour une heure, pour deux heures ou pour un peu plus longtemps.
C’était le cas ce soir-là. Nous avons dîné ensemble, discutant de tout et de rien, pour le plaisir de partager. Nous avions encore des tas de choses à nous dire. Nous nous sommes retrouvés chez moi pour parler, rire et bavarder. Le temps a passé. Il était tard. Assez logiquement, nous avons décidé que tu resterais pour la nuit.
Nous nous sommes préparés pour dormir. Tout aussi logiquement, nous nous sommes retrouvés enlacés pour continuer à partager nos rêves et nos émois. Pour échanger, aussi, quelques caresses. L’âme en paix. Nous savions bien que c’était notre amitié qui nous réunissait et qu’il n’y avait pas de raison d’explorer d’autres territoires. Même si, en toute logique, nos corps étaient désormais nus, complices l’un de l’autre.
Nous avons dormi. Notre sommeil était sans doute plus éveillé que d’habitude. Nous sentions bien que nous dormions ensemble, peut-être pour la seule fois de notre vie.
Lorsque la lumière matinale entra dans la chambre, je sentis ton corps se rapprocher du mien. Je sentis tes doigts se balader sur mon torse, bientôt remplacés par tes lèvres. Je sentis ta bouche enrober mon trésor et le transformer doucement en lance tendue. Je sentis ta langue titiller mon gland découvert. Je sentis tes mains triturer mes bourses épanouies. Je sentis ta chaleur m’envahir sereinement. Je n’osais pas bouger. Je sentais que ton seul désir était mon plaisir. Il vint, délicieusement absorbé par ta gorge chaude et humide. Tu savais combien mon bonheur était immense en ce moment de complicité ultime.
Nous restâmes enlacés quelques instants encore. Tu m’avais emporté dans ces territoires merveilleux de la carte du Tendre. J’en jouissais encore. Je savais que je ne t’avais pas rendu la pareille. Je m’en voulais, un peu, pas trop. Je savais aussi que tu m’avais donné ce que tu voulais.
Tu es partie, trop vite. Je suis resté, trop maladroit. Nous avons gardé ce moment, comme un trésor unique, partagé en toute amitié.
Nous ne nous voyons pas très souvent. Nous avons chacun nos vies bien éloignées l’une de l’autre, mais bien remplies de passions, d’amour, de rencontres, d’émerveillement. Aussi, lorsqu’une occasion se présente de se voir en vrai, nous essayons de la saisir, que ce soit pour une heure, pour deux heures ou pour un peu plus longtemps.
C’était le cas ce soir-là. Nous avons dîné ensemble, discutant de tout et de rien, pour le plaisir de partager. Nous avions encore des tas de choses à nous dire. Nous nous sommes retrouvés chez moi pour parler, rire et bavarder. Le temps a passé. Il était tard. Assez logiquement, nous avons décidé que tu resterais pour la nuit.
Nous nous sommes préparés pour dormir. Tout aussi logiquement, nous nous sommes retrouvés enlacés pour continuer à partager nos rêves et nos émois. Pour échanger, aussi, quelques caresses. L’âme en paix. Nous savions bien que c’était notre amitié qui nous réunissait et qu’il n’y avait pas de raison d’explorer d’autres territoires. Même si, en toute logique, nos corps étaient désormais nus, complices l’un de l’autre.
Nous avons dormi. Notre sommeil était sans doute plus éveillé que d’habitude. Nous sentions bien que nous dormions ensemble, peut-être pour la seule fois de notre vie.
Lorsque la lumière matinale entra dans la chambre, je sentis ton corps se rapprocher du mien. Je sentis tes doigts se balader sur mon torse, bientôt remplacés par tes lèvres. Je sentis ta bouche enrober mon trésor et le transformer doucement en lance tendue. Je sentis ta langue titiller mon gland découvert. Je sentis tes mains triturer mes bourses épanouies. Je sentis ta chaleur m’envahir sereinement. Je n’osais pas bouger. Je sentais que ton seul désir était mon plaisir. Il vint, délicieusement absorbé par ta gorge chaude et humide. Tu savais combien mon bonheur était immense en ce moment de complicité ultime.
Nous restâmes enlacés quelques instants encore. Tu m’avais emporté dans ces territoires merveilleux de la carte du Tendre. J’en jouissais encore. Je savais que je ne t’avais pas rendu la pareille. Je m’en voulais, un peu, pas trop. Je savais aussi que tu m’avais donné ce que tu voulais.
Tu es partie, trop vite. Je suis resté, trop maladroit. Nous avons gardé ce moment, comme un trésor unique, partagé en toute amitié.
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