mercredi 8 avril 2009

Encastrés

Je caresse la porte de ton paradis. Tes mains m’ont aussi caressé. Elles m’ont fait gonfler. Elles m’ont dressé. Elles ont fait naître cette source fluide qui permet au chaume de me découvrir et de briller à la lueur de l’âme. Alors que tu me tenais fermement, j’ai senti tes lèvres m’engouffrer, j’ai senti ta langue me parcourir de haut en bas, me titiller là où la source jaillit. La chaleur de ta bouche m’a accueilli comme si j’étais la meilleure des crèmes glacées. Et c’était bon.

Maintenant, je caresse la porte de ton paradis. J’aime cette rencontre de nos deux fluides, avant de pénétrer la grotte. J’aime sentir cette douceur extrême qui se laisse façonner comme la plus tendre des soies.

Je caresse la porte de ton paradis, mais je sens ta main qui me saisit une nouvelle fois et qui me guide doucement. Tu m’invites et je te pénètre. Je me fraie un chemin. Je caresse ta paroi qui m’enserre et m’accompagne. Je me retrouve en toi. Tout est possible ici. Je vois mille scintillements. Je sens ces parfums de miel qui emplissent ton ventre. J’entends à chaque mouvement ce doux crissement de nos deux chairs qui se rencontrent. Je goûte tes effluves qui me créent des découvertes ultimes. Surtout, je frémis à chaque mouvement, je frissonne à chaque frôlement, je vibre à chaque va-et-vient.

Et quand j’atteins le paroxysme, j’éclate, je gicle, j’emplis ce paradis qui m’a accueilli. C’est l’instant sublime, l’incroyable liberté. Je reviendrai te visiter.

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