J’aime quand mes lèvres parcourent ton corps. Elles y respirent la chaleur de ta vie. Elles y cueillent toutes ces rencontres que tu as faites. Elles s’enroulent dans tes courbes mélodieuses.
J’aime quand mes lèvres enrobent tes aréoles. Souvenir enfoui de ma première enfance ou frémissement devant un autre frisson, qui sait ? Mais j’aime sentir du coin de la langue ces monts qui se dressent au moment où le cœur de mon corps en fait tout autant.
J’aime quand mes lèvres se retrouvent au creux de ton nombril, là où tu pris ta première indépendance. Là où tu montras que tu pouvais vivre seule, fière et libre. Là où tu devins toi-même.
J’aime – et comment ne pourrais-je pas l’aimer – quand mes lèvres survolent ta toison et caressent tes autres lèvres. J’aime sentir ce léger mouvement de recul qui me dit que ces autres lèvres ne m’appartiennent pas. J’aime sentir ces effluves avant qu’elles ne deviennent effluences. Je hume ton intimité la plus profonde. Elle est tienne jusqu’au moindre frémissement de ce miel que tu enfantes.
J’aime percevoir ce flot tendre qui naît en toi et qui te laisse te détendre. Tu te lâches petit à petit aux sensations qui te parcourent et ma bouche s’abreuve de ce sel qui annonce ton plaisir.
J’aime virevolter, m’enfoncer, me retirer, m’attarder, m’alléger. Ton antre est pleinement ouverte maintenant. Ton mouvement n’est plus au recul, mais vient de plus en plus à la rencontre de mes lèvres, de ma langue.
J’aime ce moment où ton corps se plaque sur mes lèvres, se tend comme un arc d’amour, où ta jouissance est si intense qu’il n’y a plus qu’elle. J’aime quand tu jouis ainsi, pleinement libérée, pleinement ouverte, pleinement heureuse.
vendredi 24 avril 2009
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