samedi 31 décembre 2011

La femme de la piscine

L’hôtel disposait d’une petite piscine, bien rafraîchissante après une belle journée de travail. La plupart du temps, en cette fin de journée où le soleil commençait à décliner, je me retrouvais seul pour faire quelques longueurs et lire quelques pages, étendu sur un transat accueillant.

C’est ce que j’étais en train de faire lorsque, ce jour-là, je vis arriver une femme avec un corps superbe, d’un bronzage parfait mis en valeur par un bikini d’une blancheur immaculée. Non sans m’envoyer un sourire éblouissant, elle choisit un transat éloigné de quelques mètres, nous retrouvant ainsi face à face.

Nous étions seuls, mais je fus quand même très étonné lorsqu’elle ôta la haut de son bikini. Mon étonnement était lié au fait que je n’avais jamais vu ici une femme se dénuder ainsi. Ce n’était pas dans les habitudes. De plus, à cette heure du jour, si le soleil dardait encore, il ne devait plus favoriser les peaux bronzées. Enfin, mon étonnement – mais je devrais dire plutôt « mon ravissement » – était surtout dû au galbe parfait de ses seins où des tétons altiers semblaient narguer mes sens désormais bien aiguisés. Je ne savais plus trop vers où pointer mes yeux : mon livre était passionnant, mais ces seins étaient attirants. Bref, mes yeux sautaient de l’un à l’autre, s’attardant de plus en plus sur cette poitrine somptueuse.

Si mes regards n’étaient que furtifs, la belle – plus audacieuse que moi – me fixait calmement, avec un sourire enjôleur. Lors d’un saut visuel, je crus percevoir un saut gestuel. Sa main avait rejoint sa culotte et un doigt semblait s’y engouffrer, commençant à exercer un mouvement léger, continu et appuyé. J’étais subjugué, d’autant plus qu’elle continuait obstinément à me regarder. Son sourire, quant à lui, était toujours présent, mais prenait parfois cette forme ricturale du plaisir naissant doucement. Désormais, c’était d’ailleurs toute sa main qui se baladait au sein de ce minuscule bout de tissu. Visiblement, elle semblait experte en la matière.

Elle continuait à me regarder, mais son sourire avait disparu. En réalité, je vis bien que désormais, elle m’implorait. Son corps se tortillait sous ses caresses et je crus lire sur ses lèvres le mot « Viens ! ». Son slip à présent écarté, j’entrevoyais d’autres lèvres aussi luisantes qu’appétissantes. Je l’entendis, plus distinctement, prononcer cette subtile invitation. « Viens ! ».

Je me levai, pris toutes mes affaires, et me dirigeai vers elle. Son sourire revint aussitôt, ouvrant le temps à des plaisirs infinis. Arrivé à sa hauteur, je lui souris à mon tour en la regardant cette fois intensément. Elle était encore plus belle de plus près. Je lui dis « Bonne soirée » et je continuai mon chemin pour rejoindre ma chambre. Non mais, il ne faudrait quand même pas croire que je saute sur tout corps en recherche de plaisir !

Je la retrouvai plus tard dans la salle du restaurant. Elle était toujours magnifique et accompagnée d’un homme qui la dévorait des yeux. Je passai devant eux en cherchant à lui adresser un sourire. Mais elle ne me regarda pas, essayant de se concentrer sur les bêtises débitées par son compagnon. Son regard semblait éteint, son sourire avait complètement disparu. Comme quoi, ça tient à peu de choses !

samedi 17 décembre 2011

En sainte

Je devais retrouver un copain, un bon vivant avec qui j’avais vécu pas mal de délires. D’habitude, nous nous retrouvions dans un bar sympa, mais là, il m’avait donné rendez-vous chez lui parce qu’il ne savait pas trop à quelle heure il arriverait. Il m’avait dit que s’il n’était pas là, je trouverais la clef en dessous de l’arbre situé à 10 mètres à gauche de l’entrée… Bref, ce n’était pas très clair, mais j’arrivai quand même jusqu’à la porte d’entrée. Il y avait de la lumière, et c’est en toute confiance que je sonnai. Comme dit le conte, « Tire la chevillette et la bobinette cherra » !

La porte s’ouvrit, mais ce n’était pas mon copain. C’était une femme charmante, dont le polo bleu laissait découvrir une bretelle de soutien-gorge aussi blanche que le short qui recouvrait ce territoire dont tous les hommes rêvent. Elle était brune et m’accueillit d’un sourire limpide. Je ne pus m’empêcher de regarder son ventre épanoui, à moitié découvert, me disant que celui qui avait dû l’engrosser avait certainement eu beaucoup de chance !

Elle me dit être la sœur de mon copain - ce qui m’étonna, je savais bien qu’il avait un frère marié, mais il ne m’avait jamais parlé d’une sœur. Qu’à cela ne tienne, elle m’invita à entrer pour l’attendre. Elle était au courant et m’assura que mon pote ne devait plus tarder.

Nous commençâmes à discuter de tout et de rien. Plutôt de tout. Elle avait le propos plutôt pertinent, émettant des avis circonstanciés et intéressants sur beaucoup de sujets qui me passionnaient. Nous étions en train de discuter comme si nous nous connaissions depuis belle lurette, alors qu’en réalité je ne la connaissais que depuis quelques dizaines de minutes. Après avoir sorti une bonne vanne sur la politique présidentielle, je me surpris à laisser déambuler ma main sur la blancheur de sa cuisse qu’elle tenait à côté de moi.

Sa réaction fut instantanée et surprenante ! Elle se rapprocha et m’embrassa langoureusement. J’eus à peine le temps de réaliser ce qui était en train de se passer que je sentis sa main s’attarder sur ma braguette et commencer à triturer ce que celle-ci cachait. J’étais toujours occupé à m’étonner de ce baiser profond et – en essayant de réfléchir à ce qui m’arrivait – je n’étais pas sûr que c’était bien mon membre qui était occupé à gonfler sous sa caresse subtile !

Alors que ma main osait timidement écarter le tissu de son chemisier, espérant tout au plus découvrir un bout de tissu soutenant des paradis montagneux, il me sembla que sa main était en train de défaire quelques boutons et de se faufiler vers ce qui ressemblait de plus en plus à l’obélisque de la Place de la Concorde ! De toute évidence, sa main avait réussi à me saisir fermement et ce n’est qu’avec un étonnement très surfait que je me sentis engloutir par cette bouche avec laquelle je dialoguais quelques instants auparavant.

À partir de là, tout s’ensuivit naturellement. L’onctuosité de sa bouche nous conduisit à retirer tout ce qui nous restait comme tissus autour de nos corps. Nous nous retrouvâmes entièrement nus, mes mains ne se lassant pas de caresser son ventre qui était décidément bien rond. Elle en semblait ravie et émettait quelques soupirs d’aise.

Nous étions désormais debout et – pendant qu’elle me malléait, n’arrêtant pas de me faire grossir – mes doigts s’infiltraient de plus en plus vers cette zone d’amour dont seules les femmes épanouies connaissent le pouvoir d’ivresse. Nous finîmes assez naturellement par cet acte de pénétration que tant d’hommes et de femmes avaient connu avant nous. De toute évidence, elle y prenait beaucoup de plaisir… et moi aussi du reste !

Nous nous découvrîmes ainsi joyeusement, en passant par diverses positions qui étaient chaque fois pour moi autant de surprises. Notre dialogue sémantique avait quant à lui perdu une grande partie de sa profondeur. À l’entendre, elle ne semblait plus connaître qu’un seul mot : « Encore ! ». Moi-même, je n’étais plus très créatif et – si ma mémoire est bonne – seuls des « C’est bon » sortaient de ma bouche assoiffée.

J’étais en train de la découvrir par l’arrière lorsqu’elle émit un gémissement sirupeux et intensif. Une ondulation profonde iridia son corps. Elle se retira pour engouffrer à nouveau mon membre qui n’en pouvait plus. Au moment où ma semence jaillit dans un faisceau de décharges qui électrisaient mon corps, j’entendis la porte s’ouvrir et – ouvrant les yeux – je vis mon copain entrer dans la pièce, visiblement stupéfait de ce qu’il voyait. Le visage empli de crème blanchâtre, ma partenaire n’en perdit pas son sourire ni son aplomb. Après m’avoir sucé avec délectation une dernière fois, pour ne rien perdre, elle regarda dans les yeux mon copain éberlué et lui déclara que son frère était peut-être bon producteur, mais que, comme toute la famille, il ignorait les méandres du plaisir !

J’étais encore en train de me demander ce qu’elle avait bien voulu dire par là qu’elle avait déjà disparu. J’essayai de questionner mon ami, mais il ne voulut rien me dire. Cinq mois plus tard, simplement, il m’annonça que sa belle-sœur avait mis au monde un charmant petit bambin. Quand je lui demandai quel était le nom qui avait été donné à cet enfant, il me regarda d’un air désabusé et c’est à peine si je l’entendis susurrer : « Mais le tien, évidemment ! ».

mercredi 14 décembre 2011

Soubresauts multiples

Si je n’ai plus vécu d’expérience triangulaire à majorité masculine, j’ai cependant revu la jolie petite blonde qui m’y avait amené sans me prévenir. Aglaé. Quelques mois après cet épisode, je l’avais retrouvée lors d’un nouveau week-end à la campagne. Avec étonnement d’ailleurs, car elle ne semblait pas accompagner qui que ce soit, alors que j’avais fait comprendre à Juan que je ne souhaitais pas le revoir ! Aglaé était toujours aussi mignonne et, naturellement, j’allai à sa rencontre. Je fus accueilli par un sourire adorable. Après quelques échanges banals, je lui demandai avec qui elle était cette fois. Me regardant droit dans les yeux, elle me répondit d’une voix suave : « Mais avec toi évidemment ! ». Qu’aurais-je pu faire d’autre que de continuer à deviser calmement avec elle ?

Nous le fîmes avec beaucoup de plaisir, nous découvrant de nombreux points communs. Inévitablement, nous abordâmes notre première rencontre et je lui confiai combien je m’étais senti manipuler. Sans pudeur, elle m’avoua que ça avait été le effectivement le cas ! Son amant lui avait dit en défi qu’elle n’oserait jamais vivre une double pénétration. Elle lui avait dit de la suivre et d’agir quand il le fallait. C’est ce qu’il fit. Elle n’avait pas trop aimé cela et avait rapidement quitté Juan pour le laisser à ses fantasmes. Sur le même ton simple, elle ajouta qu’elle avait bien aimé par contre ce qui avait précédé et qu’elle était donc revenue pour approfondir la question. Cette fille était vraiment d’une simplicité désarmante autant qu’envoûtante.

Nous passâmes une soirée agréable, riant et jouant avec tous nos amis. Le rire d’Aglaé était limpide et pétillant. À chaque éclat, je la désirais un peu plus, d’autant qu’elle badinait plus avec les autres qu’avec moi-même. Mais chaque fois qu’elle me jetait un regard, son sourire et ses yeux me ravageaient.

Nous finîmes par rejoindre notre chambre. Je ne savais pas alors que j’allais vivre une des nuits les plus intenses de ma vie. Pourtant, nous commençâmes par continuer à parler de tout et de rien. Petit à petit, nous nous déshabillions et faisions quelques toilettes. C’était troublant, parce que la première fois que je l’avais vraiment vue, Aglaé s’était dénudée en moins de temps qu’il n’avait fallu pour m’en rendre compte, alors qu’ici elle ne semblait pas pressée du tout. Et ça me convenait bien, même si je ne rêvais que de la revoir à nouveau entièrement nue.

Elle ne l’était pas encore quand elle me présenta ses lèvres, avec une extrême douceur et une fraîcheur intense. Moi, un baiser langoureux, ça me donne des frissons subliminaux. Notre baiser s’approfondit de plus en plus et m’annonça le déferlement qui allait s’ensuivre. Aglaé s’accrochait, comme si nos langues étaient collées l’un à l’autre et que sa vie dépendait de cet échange. Elle eut un premier soubresaut qui lui fit diminuer son étreinte.

J’en profitai pour finir de l’effeuiller. Je découvris ses seins toujours aussi légers et souples. Le simple fait de les effleurer créait des frissons chez Aglaé. Lorsque j’ôtais sa culotte, je m’émerveillai de cette peau fraîche et douce entourant un sillon fin et humide. Je ne résistai pas longtemps à l’envie de m’en abreuver. J’avais encore le goût de sa langue dans ma bouche. Le parfum de son antre secret vint m’enivrer. J’étais en train de me délecter lorsqu’un nouveau soubresaut crispa tout son corps. Elle plaqua littéralement son pubis contre ma bouche affamée.

Ce n’était qu’un début. La soif de plaisir d’Aglaé semblait inextinguible. Ses soubresauts étaient fréquents, accompagnés de plus en plus par des râles et des soupirs. Sa jouissance éclatait, mais elle s’arrangeait pour que la mienne se contente de monter sans exploser. Cette rupture finale ne m’intéressait d’ailleurs pas vraiment. J’étais tellement absorbé par multiplier les orgasmes de ma partenaire. C’était un vrai feu d’artifice… et j’en profitais pleinement.

Je finis bien sûr par me laisser aller. Nos deux corps tremblèrent ensemble avec un long feulement qui troubla sans doute certains amis répartis dans les autres chambres. La période de calme qui suivit fut d’une complicité voluptueuse. Je dormis un peu, mais lorsque je me réveillai, je sentis que sa bouche chaude était en train de regonfler mon précieux membre. Nous étions repartis pour une nouvelle vague d’amour.

Au petit matin, j’étais épuisé mais dans un état de béatitude peu connu. Combien de fois nous étions-nous unis et avions-nous joui ? Je l’ignore, mais c’est au-delà de ce que je croyais possible. Cette femme avait des talents inouïs et elle savait les utiliser pour faire naître l’impensable.

Nous étions en train de nous habiller lorsque Aglaé me demanda si je m’étais senti manipulé. C’est avec joie et conviction que je répondis par la négative. Cette fois, j’avais été pleinement preneur et j’assumais ! J’étais d’ailleurs prêt à recommencer, quand elle le voulait. Son regard pétilla. Elle me dit qu’elle n’oublierait jamais cette nuit, qu’elle n’avait jamais autant joui. Elle ajouta qu’il fallait garder cette nuit comme un cadeau des corps, un bonheur intemporel. Après le petit-déjeuner, elle n’était plus là. Je ne la vis plus jamais. Décidément, ma vie est faite de ces moments extraordinaires qui n’ont pas de suite.

vendredi 9 décembre 2011

Triangle des Bermudes

Nous étions une belle bande de copains à nous retrouver périodiquement pour un week-end à la campagne. Le groupe variait au gré des rencontres amoureuses de chacun d’entre nous. Ce samedi-là, j’étais venu seul, comptant bien le rester. Cela ne m’empêcha pas de remarquer une magnifique petite blonde qui accompagnait Juan dont je connaissais la réputation d’infatigable séducteur.

Le dimanche matin, alors que beaucoup dormaient encore à la suite de la belle soirée et sans doute de la belle nuit, je profitais calmement du calme et du soleil. La petite blonde surgit soudain, une couverture sous les bras, m’invitant à une petite promenade. Je la suivis bien sûr. Nous déambulions en parlant de tout et de rien. Arrivés dans une jolie clairière, elle s’arrêta, étala la couverture et commença à se déshabiller prétextant qu’il faisait bien chaud ! À peine allongée sur la couverture, elle commença à caresser son pubis imberbe, tout en me regardant dans les yeux. Après une ou deux minutes, elle me demanda si je voulais bien l’aider !

J’étais subjugué. Je n’avais jamais vu une fille s’offrir ainsi. Qu’aurais-je dû faire alors que mon corps me stimulait à répondre à cet appel des sens ? Je me suis à mon tour déshabillé et ma bouche est partie à la découverte de la sienne. Elle était chaude et ouverte. Ma langue parcourut son corps pour finir par s’attarder sur cette partie dont je ne peux me lasser. Elle aussi était chaude et ouverte. La belle prenait visiblement beaucoup de plaisir. Après un léger crissement, elle roula son corps souple, me poussant à me coucher et je sentis cette merveilleuse sensation d’être pris dans une bouche gourmande. Elle savait y faire, la petite !

Lorsqu’elle roula à nouveau, je me retrouvai tout naturellement enfiché en elle. C’était délicieux. Son corps se mouvait merveilleusement, parfois avec une grande vivacité suivie d’un calme plus profond mais tout aussi intense.

Je me sentais proche de l’extase lorsque son corps se déroula encore dans un mouvement mystérieux. Je me retrouvai sur le dos à contempler son visage et caresser ses petits seins fermes, tout en étant pris encore dans son fourreau intime. C’était sublime. Jusqu’au moment où j’entendis des bruits de pas. Je vis alors Juan arriver, sourire aux lèvres. Je n’eus pas le temps de vraiment analyser la situation, mais je sentis le corps de la blonde se crisper quelque peu. Juan était en train de la pénétrer par la seule voie encore possible. Rapidement, il commença à imprimer un rythme plus rapide que celui qui nous berçait quelques instants plus tôt. Le corps de la belle semblait s’en délecter, alors que le mien ne goûtait pas vraiment les mêmes plaisirs, bloqué dans une danse que je ne contrôlais plus.

Nous finîmes tous trois par jouir, mais en ce qui me concerne, ce ne fut qu’une jouissance physique, un jet de semence réflexe n’ayant plus réellement de sens. Juan fut le premier à se relever et à se rhabiller. Celle qui m’avait donné quelques moments extatiques le suivit et je les vis s’en aller enlacés l’un contre l’autre. J’avais du mal à me retrouver, hésitant entre le sentiment d’avoir été manipulé ou celui d’avoir vécu un bon moment. Aujourd’hui encore, je me pose la question à propos de cette expérience triangulaire que je n’ai plus jamais vécue.

mercredi 9 novembre 2011

Cadeau

Nous étions partis passer un WE à la campagne pour nous détendre de la vie quotidienne. Tu avais invité Sophia, ta meilleure amie. Elle avait un peu de mal à se remettre d’une nouvelle rupture. Nous avions passé une journée à nous promener, à rire, à manger et à boire un peu. Notre gîte était d’un confort sommaire et, si ton amie était dans une chambre dont la porte fermait plus ou moins, la nôtre n’était que le prolongement du couloir. Dès que nous nous étions retrouvés à deux, nous fîmes l’amour doucement. Tu n’arrêtais pas de m’inciter à être silencieux pour ne pas troubler ta copine et nous étions remplis de rires étouffés. Nous finîmes par nous endormir, tendrement enlacés.

Le matin venu, je somnolais encore lorsque je sentis ton corps se mouvoir langoureusement. Quel divin instant lorsque ta bouche gourmande se saisit de mon membre encore au repos, rapidement en éveil. Tu œuvrais tout en douceur, me suçant avec une finesse exquise. Les yeux fermés, je nageais en plein bonheur, jouissant de ta lenteur. Visiblement, tu cherchais à prolonger plus qu’à m’exploser.

La suite m’étonne encore aujourd’hui et j’avoue que je ne maîtrise pas tous les éléments du récit. Toujours est-il que je perçus vaguement un mouvement sur le lit. C’était si vague que je n’y prêtai pas vraiment attention. Mais lorsqu’une main plus ferme que la tienne saisit mon trésor parcouru désormais par deux langues complices, je fus bien obligé de me dire qu’il y avait quelque chose de changé, tout en restant plongé – plus que jamais – dans ma béatitude.

Troublé, je me décidai à ouvrir un œil. Ce que je vis me ravit et m’aviva encore plus. C’était désormais dans la bouche de Sophia que je m’épanouissais et elle semblait s’en délecter. Tu n’étais pas en reste : tes mains caressaient ce nouveau corps féminin et – à entendre ses miaulements – tu paraissais savoir y faire. Quelques fois, ta bouche revenait se nourrir à la source, non sans embrasser celle de notre nouvelle comparse qui visiblement appréciait.

Je me serais bien laissé dévorer éternellement par ces deux bouches plus gourmandes l’une que l’autre. Perdu entre mon rêve et la réalité, je vous sentis néanmoins vous déplacer. Lorsque mon regard chercha à comprendre ce qu’il se passait, je te vis allongée sur le dos alors que ton amie était au-dessus de toi – dans l’autre sens – la tête enfuie sur ta grotte dont j’aime tant me délecter. J’avoue que lorsque je vous regardai, je vis surtout les deux fesses de Sophia : je ne les aurais jamais imaginées aussi voluptueuses. Je te voyais aussi, pour la première fois, déguster ses senteurs féminines les plus intimes.

Me redressant sur mes genoux, je m’approchai et – de ta main – tu m’attiras au-dessus de ton visage. C’est toi qui guidas ma lance fièrement dressée à l’assaut de la cour des miracles de Sophia qui semblait n’attendre que ma visite. Je la pénétrai sans rencontrer la moindre résistance, mais en sentant ses muscles vaginaux m’enserrer fermement. Même si je découvrais ce territoire pour la première fois, je croyais connaître les sensations qu’il allait me procurer.

C’était sans compter ta bouche et ta langue. Pendant que j’allais et venais dans l’antre secrète de notre amie, tu mastiquas mes bourses puis tu exploras ma raie secrète et même mon orifice le plus caché qui n’avait jamais eu droit à de telles marques d’amour. J’étais pris de partout, mais je n’étais pas le seul. Notre complice gémissait de plaisir. Tu n’étais pas en reste, car sa langue continuait à t’offrir des caresses inouïes entraînant ton corps entier vers un plaisir imminent. Quel ballet incroyable étions-nous occupés à danser !

Nous étions tous les trois au bord du délire et de l’explosion. Ce fut Sophia – ton amie qui était mienne en ce moment – qui lança le feu d’artifice. Les mouvements saccadés de son bassin, combinés à ceux de ta langue coquine, me conduisirent à mon tour à l’éclatement final. La semence qui en résulta aspergea ses fesses alors que ta bouche en récoltait suavement quelques gouttes. C’est alors que ton corps se cabra dans un ultime élan de plaisir.

Nous étions tous les trois dans un état second, épuisés et hébétés. Nous nous allongeâmes pour retrouver notre souffle, de douces caresses se perdant encore çà et là. Plus tard, j’entendis Sophia se lever et rejoindre la douche. Je te regardai. Tu étais plus belle que jamais. Un peu stupidement, je te demandai : « Pourquoi ? ». Avec un sourire mutin et avant de m’embrasser langoureusement, tu me répondis : « Cadeau ». Sans préciser quel était le cadeau ni à qui il était adressé.

vendredi 5 août 2011

De dos

Lorsque j’ai ouvert les yeux, j’ai vu son dos. Et ses fesses. Quelle merveille ! Je ne savais pas trop bien où j’étais. La veille, nous avions fêté ce qui méritait de l’être. Je me souvenais juste m’être senti soudain fatigué et m’être couché dans le premier lit venu. Il faisait chaud et c’était nu que j’avais rejoint les bras de Morphée. Apparemment, je n’étais pas le seul.

Sentant quelques frissons, je me suis rapproché de ce corps inconnu, m’y blotissant en chien de fusil. Ma gachette se redressa rapidement sous la douceur et la chaleur de ce corps voluptueux. Je la sentais se dresser et caresser doucement le creux du sillon qu’elle rencontrait.

À force de se tendre et de se détendre, de caresser et de déstresser, d’ausculter et de dévergonder, d’effleurer et de déflorer, je sentis des effluves humides se mêler aux miens. Toujours blotti contre ce corps divin, je me dressai plus encore et le pénétrai d’un mouvement lent et langoureux, quoique vigoureux. C’était bon et étourdissant.

Je continuais à vibrer au rythme de mon cœur et de ce corps. Il frémissait à peine, mais chaque pulsation créait une onde de plaisir intense. J’entendais d’ailleurs un souffle murmurer, entrecoupés de cris imperceptibles.

Parfois, je me retirais pour mieux frôler l’ensemble du sillon avant d’entrer à nouveau dans cet enserrement harmonieux. Lors d’un de ces retraits furtifs, au moment de me laisser à nouveau aspiré dans ce paradis, je sentis une résistance inattendue tout en découvrant une poussée ferme de la part de ce corps désormais fébrile. L’obstacle ne résista guère longtemps, vaincu par deux forces du désir. L’enserrement fut alors plus fort encore, plus chaud, plus ferme. C’était encore plus ennivrant que le vin qui m’avait mené sur ce lit.

Je n’osai plus me retirer me contentant de goûter la finesse de ce privilège qui m’était offert. Nos mouvements s’exécutaient désormais en harmonie avec les susurrements et bredouillages de cette femme qui m’accueillait ouvertement.

Ces murmures se transformèrent soudain en un long cri silencieux auquel je me joignis dans une transe profonde. C’était une libération étourdissante.

Nous restâmes encore quelques instants prostrés l’un en l’autre, retrouvant progressivement le calme du matin. Je finis enfin par me retirer définitivement, par me lever et par regarder une dernière fois ce corps merveilleux que je ne connaîtrais jamais que de dos.

samedi 22 janvier 2011

Savonnage

Depuis le temps que j’en rêvais. J’aime les bains, tu aimes les douches. Bref, on ne s’y retrouve jamais. Jusqu’à ce jour où, alors que je baignais d’aise dans la chaleur douce et humide de mon bain, je te vis entrer dans la salle de bains, enlever tous tes vêtements, enjamber la baignoire en me demandant malicieusement « Tu veux bien de moi ? ».

J’étais stupéfait. Tu débordais de naturel en te glissant devant moi, ce qui fit déborder quelque peu la baignoire. Tu t’allongeas sur mon corps. Mes mains ne purent que se refermer sur tes seins qui pointaient délibérément. Tu me glissas à l’oreille « Ouh, c’est chaud ! ».

J’allais te dire que l’eau n’était pas si chaude que ça quand je sentis tes doigts s’immiscer entre nos deux corps et rejoindre une zone qui ne tarda pas à se tendre un peu plus… Effectivement, c’était chaud ! Je ne sais pas trop si la position était confortable pour toi, mais elle l’était pour moi et je fus d’emblée transporté vers un univers sensuel.

Je m’apprêtais à te caresser un peu plus lorsque tu te levas pour te retourner de telle sorte que ta bouche enroba cette partie de moi qui ne demandait que ça. Ce fut un instant sublime. Ta langue était bien plus chaude que l’eau qui berçait tes caresses. La baignoire n’était pas bien grande et tes fesses pointaient attisant mes envies.

Ce fut mon tour de me lever. Je ne sais par quelle prouesse je me retrouvai derrière toi, toujours occupée à onduler et à darder. Je te pénétrai d’un mouvement rapide, sous le crépitement de l’eau qui décidément n’arrêtait pas de nous accompagner. Nous nous activions tous les deux dans ces joyeux jeux aquatiques. Il n’était pas facile de garder notre équilibre, mais – heureusement – nous étions collés l’un à l’autre ce qui facilitait la chose.

Je sentis ton corps se tendre, tes reins se collant encore plus à mon ventre. Tu gémis alors que j’en faisais tout autant, pris dans une frénésie éjaculatoire. Qu’est-ce que c’était bon !

Par un doux mouvement ondulatoire, nous nous retrouvâmes dans notre position de départ, moi couché dans la baignoire, toi étendue entre mes jambes. Je frémis lorsque tu me glissas « Tu veux bien savonner mon dos ? ».