Je devais retrouver un copain, un bon vivant avec qui j’avais vécu pas mal de délires. D’habitude, nous nous retrouvions dans un bar sympa, mais là, il m’avait donné rendez-vous chez lui parce qu’il ne savait pas trop à quelle heure il arriverait. Il m’avait dit que s’il n’était pas là, je trouverais la clef en dessous de l’arbre situé à 10 mètres à gauche de l’entrée… Bref, ce n’était pas très clair, mais j’arrivai quand même jusqu’à la porte d’entrée. Il y avait de la lumière, et c’est en toute confiance que je sonnai. Comme dit le conte, « Tire la chevillette et la bobinette cherra » !
La porte s’ouvrit, mais ce n’était pas mon copain. C’était une femme charmante, dont le polo bleu laissait découvrir une bretelle de soutien-gorge aussi blanche que le short qui recouvrait ce territoire dont tous les hommes rêvent. Elle était brune et m’accueillit d’un sourire limpide. Je ne pus m’empêcher de regarder son ventre épanoui, à moitié découvert, me disant que celui qui avait dû l’engrosser avait certainement eu beaucoup de chance !
Elle me dit être la sœur de mon copain - ce qui m’étonna, je savais bien qu’il avait un frère marié, mais il ne m’avait jamais parlé d’une sœur. Qu’à cela ne tienne, elle m’invita à entrer pour l’attendre. Elle était au courant et m’assura que mon pote ne devait plus tarder.
Nous commençâmes à discuter de tout et de rien. Plutôt de tout. Elle avait le propos plutôt pertinent, émettant des avis circonstanciés et intéressants sur beaucoup de sujets qui me passionnaient. Nous étions en train de discuter comme si nous nous connaissions depuis belle lurette, alors qu’en réalité je ne la connaissais que depuis quelques dizaines de minutes. Après avoir sorti une bonne vanne sur la politique présidentielle, je me surpris à laisser déambuler ma main sur la blancheur de sa cuisse qu’elle tenait à côté de moi.
Sa réaction fut instantanée et surprenante ! Elle se rapprocha et m’embrassa langoureusement. J’eus à peine le temps de réaliser ce qui était en train de se passer que je sentis sa main s’attarder sur ma braguette et commencer à triturer ce que celle-ci cachait. J’étais toujours occupé à m’étonner de ce baiser profond et – en essayant de réfléchir à ce qui m’arrivait – je n’étais pas sûr que c’était bien mon membre qui était occupé à gonfler sous sa caresse subtile !
Alors que ma main osait timidement écarter le tissu de son chemisier, espérant tout au plus découvrir un bout de tissu soutenant des paradis montagneux, il me sembla que sa main était en train de défaire quelques boutons et de se faufiler vers ce qui ressemblait de plus en plus à l’obélisque de la Place de la Concorde ! De toute évidence, sa main avait réussi à me saisir fermement et ce n’est qu’avec un étonnement très surfait que je me sentis engloutir par cette bouche avec laquelle je dialoguais quelques instants auparavant.
À partir de là, tout s’ensuivit naturellement. L’onctuosité de sa bouche nous conduisit à retirer tout ce qui nous restait comme tissus autour de nos corps. Nous nous retrouvâmes entièrement nus, mes mains ne se lassant pas de caresser son ventre qui était décidément bien rond. Elle en semblait ravie et émettait quelques soupirs d’aise.
Nous étions désormais debout et – pendant qu’elle me malléait, n’arrêtant pas de me faire grossir – mes doigts s’infiltraient de plus en plus vers cette zone d’amour dont seules les femmes épanouies connaissent le pouvoir d’ivresse. Nous finîmes assez naturellement par cet acte de pénétration que tant d’hommes et de femmes avaient connu avant nous. De toute évidence, elle y prenait beaucoup de plaisir… et moi aussi du reste !
Nous nous découvrîmes ainsi joyeusement, en passant par diverses positions qui étaient chaque fois pour moi autant de surprises. Notre dialogue sémantique avait quant à lui perdu une grande partie de sa profondeur. À l’entendre, elle ne semblait plus connaître qu’un seul mot : « Encore ! ». Moi-même, je n’étais plus très créatif et – si ma mémoire est bonne – seuls des « C’est bon » sortaient de ma bouche assoiffée.
J’étais en train de la découvrir par l’arrière lorsqu’elle émit un gémissement sirupeux et intensif. Une ondulation profonde iridia son corps. Elle se retira pour engouffrer à nouveau mon membre qui n’en pouvait plus. Au moment où ma semence jaillit dans un faisceau de décharges qui électrisaient mon corps, j’entendis la porte s’ouvrir et – ouvrant les yeux – je vis mon copain entrer dans la pièce, visiblement stupéfait de ce qu’il voyait. Le visage empli de crème blanchâtre, ma partenaire n’en perdit pas son sourire ni son aplomb. Après m’avoir sucé avec délectation une dernière fois, pour ne rien perdre, elle regarda dans les yeux mon copain éberlué et lui déclara que son frère était peut-être bon producteur, mais que, comme toute la famille, il ignorait les méandres du plaisir !
J’étais encore en train de me demander ce qu’elle avait bien voulu dire par là qu’elle avait déjà disparu. J’essayai de questionner mon ami, mais il ne voulut rien me dire. Cinq mois plus tard, simplement, il m’annonça que sa belle-sœur avait mis au monde un charmant petit bambin. Quand je lui demandai quel était le nom qui avait été donné à cet enfant, il me regarda d’un air désabusé et c’est à peine si je l’entendis susurrer : « Mais le tien, évidemment ! ».
samedi 17 décembre 2011
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