J’aime quand nous faisons l’amour, quand nos corps se rencontrent et s’interpénètrent follement, quand tu m’accordes des plaisirs que je n’oserais même pas toujours imaginer… J’aime ces corps à corps.
J’aime tout autant, peut-être même plus encore, quand simplement nous nous entourons de nos tendresses respectives, quand la simple chaleur du contact des corps suffit à remplir le vide de nos têtes, quand la douceur de nos peaux irradie celle de l’autre, quand je te sens simplement nue, confiante, sans défense, sans tension.
Il n’est pas toujours nécessaire de réchauffer l’atmosphère par le déchaînement de nos corps pour atteindre le nirvâna. Te sentir comme moi sans aucune barrière, vibrer au rythme de ton souffle, réconforter nos désespérances par la force de nos mains tendres suffisent souvent à rejoindre d’autres cieux libérés de toute contingence.
vendredi 11 septembre 2009
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C'est très juste, oui : on ne dira jamais assez l'importance, l'infini bonheur de la tendresse, avant, après, pendant ou à la place du plaisir des corps en désir... N'oublions pas celui-ci tout de même ! Mais parfois, on n'y est pas disponible, et avec la tendresse, on se comprend sans rien besoin d'autre.
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