Je n’ai rien d’un libertin. Je n’ai rien contre ceux qui le sont. C’est leur histoire. Mais moi, je n’en ai ni le besoin ni l’envie. Ce qui ne veut pas dire que je n’ai pas de fantasmes, bien au contraire !
Je vis depuis près de 26 ans avec la même compagne. Elle m’aime. Je l’aime. Depuis que nous sommes ensemble, je lui suis « fidèle » et j’ai l’humilité de croire qu’elle le fut aussi. C’est une question de connivence entre nous, de confiance. Ça nous convient bien. Et malgré ces trois mots, on n’en est pas plus cons pour autant.
Cela ne veut pas dire que je n’ai pas désiré d’autres femmes. À vrai dire, j’en désire souvent. Les femmes sont si belles, si désirables, si tentantes. Mais il est aussi si agréable de ne vivre qu’avec ce désir que j’en suis toujours resté là. Juste de quoi attiser les sens, de rêver à l’interdit, de se projeter dans le plaisir. Le plaisir réel de retrouver l’intimité de ma compagne n’en est ensuite que décuplé.
Pas le besoin de courir à droite et à gauche pour assouvir des rêves qui ne le seront de toute façon jamais. Pas le besoin de multiplier les expériences pour goûter le plaisir de caresser un corps, de dialoguer avec lui, de s’interpénétrer. Un seul corps suffit quand on sait qu’en plus du plaisir, on y trouve l’amour !
Les histoires que je raconte ici sont soit vraies soit fantasmées. Les fantasmes ont cette force de pouvoir nous emmener vivre des aventures extraordinaires, là où la liberté nage en plein bonheur. Je raconte aussi – heureusement – des histoires vraies. Soit elles sont alors vécues avec ma compagne, même si elles sont sans doute enjolivées parfois. Soit elles ont été vécues dans une autre vie, quand j’étais jeune et beau. Finalement, ça n’a pas beaucoup d’importance. Ces histoires, ces instants, ces sensations, je prends autant de plaisir à les fondre dans des mots qu’à les vivre, que ce soit physiquement ou mentalement.
Avec tout ça, je suis heureux, merci ! C’est bien pour ça que je déclare aujourd’hui mon non-libertinage. Depuis que je parcours – avec beaucoup de plaisir – quelques blogs érotiques, je suis frappé par la tristesse qui émane de nombre d’entre eux. Décidément, le fait de courir les corps ne semble pas vraiment apporter la plénitude de l’esprit. Ce qui ne veut pas dire d’ailleurs qu’elle ne peut pas l’apporter. Il y a tant de diversités…
Dans « Barabbas », une chanson bien éloignée de ces questions, Georges Chelon déclare « Chacun fait son lit comme il se couche… ». Il a bien raison. Ma liberté m’appartient !
mercredi 23 septembre 2009
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bonjour,
RépondreSupprimermerci de votre passage, je viens répondre à votre question. Je ne suis pas un visage sur mon blog car j'ai besoin de protéger ma vie personnelle, comme beaucoup d'entre nous, la tolérance dans ce monde n'étant pas la première qualité des hommes. Ensuite je suis loin de n'être qu'un corps et si vous aviez pris le soin de parcourir et de lire mon blog vous n'auriez pas posé ce genre de question. Mon univers est fait de légèreté, de sensualité mais toujours associé à l'esprit et à l'esthétisme, mon but étant de faire vivre cet univers pous mon plaisir (et j'estime qu'une femme a trés bien le droit de s'accorder ce genre de libertés)et le plaisir de mes visiteurs. Ce n'est pas parceque cet article comporte le mot "poupée" qu'il faut s'arrêter à la notion de superficialité, les femmes le sont bien moins que vous pouvez le penser.
J'espère vous avoir éclairé aussi bien que votre lampe de chevet (je vous conseille d'en monter l'intensité d'ailleurs, vous ne passerez pas ainsi à côté de certaines choses lors de vos visites, sourire).
Baisers
Armandie
@ Armandie,
RépondreSupprimerOlala! le papillon a perdu une aile pour être aussi vif... Ou alors, ne sont ce que des mots de femme s'affirmant en totale liberté?
Il est parfois nécessaire de mettre les pendules à l'heure... Mais façon il y a, de dire!
LAMPE DE CHEVET,
Je suis arrivé sur votre blog, par lien interposé... Je viens de lire "Liberté nage"... Chacun(e) sa conception de vie amoureuse... Nul jugement est à apporter... Vous avez votre façon d'aimer qui vous est propre, un amour non partagé... C'est beau, très beau aussi, de vivre ainsi en parfaite osmose avec son partenaire... Pour certains, cela devient une envie, un plaisir (casse gueule quasi inévitable si non partagé et choisi ensemble) de faire un tour, non pas sur eux-mêmes, mais sur autrui... Sont-ils condamnables pour autant? Choisies librement, au niveau d'un couple qui s'aime et surtout se respecte, ces galipettes peuvent être réel plaisir... Par contre, pour les mal dans leur peau, ceux qui souffrent de solitude ou de simple envie physique passagère, il est sans doute plus sage de penser à la voisine de palier... Le libertinage peut-être formidable, comme se révéler être un vrai panier de crabes... Alors, sachons où nous mettons les pieds!
Souhaitant vous lire, un jour, sur mes pages... Je vous quitte pour ce soir et ne manquerai pas de revenir bientôt....MICHEL