L’émerveillement est toujours présent. Nos corps se découvrent. Ils ôtent tout ce qui les recouvre et volent à leur rencontre. Il y a la chaleur des peaux qui se partage, la douceur des caresses qui s’échangent, la ferveur des baisers qui se baladent. La tension monte au fil de l’attention à l’autre.
Inexorablement, ma main descend vers le centre de ton corps. Elle a pris plaisir, bien sûr, à s’attarder sur tes lèvres, à caresser ta joue, à recouvrir la courbe parfaite de tes seins, à en titiller le téton, à se nourrir de la douce surface de ton ventre… Mais, sans qu’il soit possible de l’arrêter, la main descend. Plus ou moins vite selon les jours, selon les frissons de nos corps. Mais elle descend. Inexorablement.
Mes doigts rencontrent ton sillon. Le miracle s’accomplit alors. Parfois, lorsque nos caresses ont pu t’éveiller pleinement, mes doigts trouvent déjà un univers humide. Parfois, plus souvent, ils découvrent une douceur et une chaleur qu’il reste à exciter. Un dialogue subtil s’installe entre l’entrée de ton paradis et ma main qui lutte contre sa maladresse. Que ce soit par une paume plaquée pour te recouvrir pleinement, que ce soit par un doigt qui cherche à s’insérer, que ce soit par le bout des ongles qui tournoient finement tels une griffure, que ce soit par un ballet des doigts qui caressent ton parquet, soudain, imperceptiblement, ta peau libère une larme de cyprine qui accueille mon mouvement. Cette liqueur qui suinte amoureusement attise encore plus mon envie. Mes doigts en ruissellent de bonheur et – visiblement – c’est aussi le cas de ton pubis qui vient de plus en plus à leur rencontre.
La naissance, toujours renouvelée, de ta cyprine est une des plus belles merveilles, tout en annonçant la fabuleuse plénitude.
samedi 5 septembre 2009
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