Si tu étais toute de cuir vêtue, ou de vynil ou de latex – qu’importe,
si tes habits te collaient à la peau épousant chacune de tes courbes dans la moindre de leurs commissures,
s’ils brillaient au moindre reflet de notre lampe de chevet,
s’ils épousaient la ligne profonde de ton élancée,
s’ils donnaient envie à caresses tant des yeux que des doigts,
s’ils invitaient à libérer toute sensualité libidineuse,
si tu étais chaussée d’escarpins tout aussi brillants,
si leur talon était si fin et si long qu’il prolongerait l’élan de ta ligne gracieuse,
si la cambrure de ton pied incitait à tant d’autres emportements,
si la féminité de tes épaules nues appelait à être baisée et caressée,
si la pureté de ces lignes sculpturales élançait le bas de mon ventre,
si le peu de peau ainsi découverte laissait imaginer et désirer chaque parcelle de ton corps,
si tu te parais ainsi rien que pour mon plaisir,
alors mon plaisir te le rendrait au centuple,
tu serais la reine de la jouissance pure,
tu frémirais dans chacune de tes âmes corporelles,
et je goûterais éternellement à cette allégresse fantasmatique.
Mais tu t’habilles de délicatesse,
tu te chausses de naturel,
tu ne laisses deviner que timidement la nudité de tes épaules,
tu ne te pares que des attraits qui sont tiens,
alors,
alors, tu es comme tu es
et je t’aime.
jeudi 28 mai 2009
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