J’aime ces fins de nuit où il n’y a aucune raison de se lever. J’aime garder les yeux fermés même si la tête ne l’est plus. J’aime sentir mon corps petit à petit se réveiller et retrouver quelque force.
J’aime percevoir que mon bras se déplace inexorablement vers toi, mû par une force irrésistible… à laquelle je ne résiste pas. J’aime ce moment exquis où la peau de mon doigt rencontre en toute douceur la peau de ton dos nu, voire celle d’une de tes fesses. J’aime cette rencontre lente, cet apprivoisement subtil. J’aime ne pas savoir encore ce qui se passe dans ta tête, mais sentir que ton corps ne s’éloigne pas et vibre peut-être un peu.
J’aime hasarder un pied à la rencontre de ta jambe. J’aime m’apercevoir que tes pieds et tes jambes ne sont pas en reste et commencent à dialoguer. J’aime me rendre compte qu’il n’y a plus que mes doigts à effleurer ta peau, mais que c’est toute ma main maintenant qui glisse du haut de ton dos jusqu’au sillon vallonneux de tes monts callipyges. J’aime le mouvement de ton corps qui m’offre l’accès à ton ventre. J’aime couvrir tes seins de mes mains et bientôt de mes baisers.
J’aime notre premier baiser, encore embrumé de la nuit, lourd du parfum nocturne. J’aime cet échange amoureux qui fait frémir nos deux corps désormais enlacés. J’aime m’en éloigner pour aller embrasser d’autres lèvres, plus intimes, et y sentir naître ce flux qui annonce le désir. J’aime t’explorer, avec une paresse encore matinale.
J’aime quand ta main me saisit, tout aussi doucement que les effleurements de ma langue. J’aime quand tes doigts finissent de me découvrir et viennent caresser le mince sillon de mon gland, s’y attardant avec volupté et frisson. J’aime quand ta main me soulève et me conduit vers l’entrée de ta grotte. J’aime faire traîner un peu les choses et te caresser du bout de ma verge chaude.
J’aime – comment ne pourrais-je pas l’aimer ? – lorsque nos deux corps commencent à ne plus faire qu’un, toi m’accueillant au plus profond de ton être. J’aime cette danse que nous entamons alors, dans un mouvement lent et régulier, où chaque parcelle de nos chairs unies vibrent d’un même accord.
J’aime ce déclenchement ultime par lequel nous sortons définitivement de la nuit pour explorer, une fois de plus, ce monde du plaisir, de la jouissance et de l’amour. J’aime sentir ton corps frémir alors que je ne suis plus qu’un cri d’extase.
J’aime cette tendresse qui nous fait revenir sur terre, dans la chaleur moelleuse de nos corps épanouis. J’aime caresser encore ta peau si douce, rassasiée de repos et de plaisir.
Je t’aime.
samedi 23 mai 2009
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