samedi 9 mai 2009

Un frôlement

Ce ne fut qu’une caresse fugitive. Juste un frôlement de ses ongles sur mon dos fatigué. Il créa un frémissement intégral. Je n’étais plus un homme. Je n’étais plus qu’un doux tremblement où chaque parcelle de ma chair vibrait sous les ondes magiques de cette câlinerie timide et partielle. Il n’y a pas de plus grande extase.

« L’imagination n’est fertile que lorsqu’elle est futile. » [Vladimir Nabukov]

1 commentaire:

  1. Excellente référence à Nabokov !
    Et bravo pour ta sensibilité joliment formulée...

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