Elle était asiatique et jolie. Les deux qualités ne sont pas indissociables, mais elles sont souvent partagées. Je n’étais jamais sorti avec une asiatique et ça ne faisait qu’accroître mon désir. Surtout, elle était très douce, gentille, intelligente. Elle était en couple avec un autre homme et j’avoue que mon ego était flatté qu’elle puisse ainsi s’intéresser à moi.
L’approche était progressive. Jusqu’au jour où nous sommes arrivés dans mon antre de célibataire. Très vite alors, nous nous sommes embrassés. Ce fut un véritable feu d’artifice. Nos lèvres se rencontraient à peine qu’elle gémît déjà d’extase et ahanât avec une intensité insoupçonnée. C’était pour moi la première femme – l’unique d’ailleurs – qui orgasmait rien qu’en m’embrassant !
Nous n’en restâmes pas là, évidemment. Sa dextérité pour nous déshabiller fut désarmante. Elle n’en continuait pas moins d’extérioriser tant par ses cris que par les soubresauts de son corps un profond plaisir. Sa main me saisit fermement et elle m’engonça dans sa grotte ronflante. Ce n’était d’ailleurs plus une grotte, mais un étang sirupeux et suave. Nous étions à peine enfichés qu’elle explosa littéralement. Je n’avais jamais entendu un tel cri. Je n’avais jamais senti un tel déferlement corporel. C’était une véritable explosion, créant un tel vide autour d’elle que je restai en rade. Son plaisir était si intense qu’elle avait tout à fait oublié le mien.
J’aurais sans doute pu apprendre à apprivoiser cette déflagration. Avec un peu de patience, une telle énergie aurait vraisemblablement fini par me conduire vers des orgasmes aussi intenses que les siens. Je ne me suis pas senti la force de faire ce chemin avec cette boule de feu. Je me suis retiré d’elle, et puis retiré de nous. Nous restâmes amis. Sans plus. C’était mieux ainsi, même si je reste en expectative de savoir où aurait pu me mener cette exacerbation des sens.
samedi 26 septembre 2009
mercredi 23 septembre 2009
Liberté nage
Je n’ai rien d’un libertin. Je n’ai rien contre ceux qui le sont. C’est leur histoire. Mais moi, je n’en ai ni le besoin ni l’envie. Ce qui ne veut pas dire que je n’ai pas de fantasmes, bien au contraire !
Je vis depuis près de 26 ans avec la même compagne. Elle m’aime. Je l’aime. Depuis que nous sommes ensemble, je lui suis « fidèle » et j’ai l’humilité de croire qu’elle le fut aussi. C’est une question de connivence entre nous, de confiance. Ça nous convient bien. Et malgré ces trois mots, on n’en est pas plus cons pour autant.
Cela ne veut pas dire que je n’ai pas désiré d’autres femmes. À vrai dire, j’en désire souvent. Les femmes sont si belles, si désirables, si tentantes. Mais il est aussi si agréable de ne vivre qu’avec ce désir que j’en suis toujours resté là. Juste de quoi attiser les sens, de rêver à l’interdit, de se projeter dans le plaisir. Le plaisir réel de retrouver l’intimité de ma compagne n’en est ensuite que décuplé.
Pas le besoin de courir à droite et à gauche pour assouvir des rêves qui ne le seront de toute façon jamais. Pas le besoin de multiplier les expériences pour goûter le plaisir de caresser un corps, de dialoguer avec lui, de s’interpénétrer. Un seul corps suffit quand on sait qu’en plus du plaisir, on y trouve l’amour !
Les histoires que je raconte ici sont soit vraies soit fantasmées. Les fantasmes ont cette force de pouvoir nous emmener vivre des aventures extraordinaires, là où la liberté nage en plein bonheur. Je raconte aussi – heureusement – des histoires vraies. Soit elles sont alors vécues avec ma compagne, même si elles sont sans doute enjolivées parfois. Soit elles ont été vécues dans une autre vie, quand j’étais jeune et beau. Finalement, ça n’a pas beaucoup d’importance. Ces histoires, ces instants, ces sensations, je prends autant de plaisir à les fondre dans des mots qu’à les vivre, que ce soit physiquement ou mentalement.
Avec tout ça, je suis heureux, merci ! C’est bien pour ça que je déclare aujourd’hui mon non-libertinage. Depuis que je parcours – avec beaucoup de plaisir – quelques blogs érotiques, je suis frappé par la tristesse qui émane de nombre d’entre eux. Décidément, le fait de courir les corps ne semble pas vraiment apporter la plénitude de l’esprit. Ce qui ne veut pas dire d’ailleurs qu’elle ne peut pas l’apporter. Il y a tant de diversités…
Dans « Barabbas », une chanson bien éloignée de ces questions, Georges Chelon déclare « Chacun fait son lit comme il se couche… ». Il a bien raison. Ma liberté m’appartient !
Je vis depuis près de 26 ans avec la même compagne. Elle m’aime. Je l’aime. Depuis que nous sommes ensemble, je lui suis « fidèle » et j’ai l’humilité de croire qu’elle le fut aussi. C’est une question de connivence entre nous, de confiance. Ça nous convient bien. Et malgré ces trois mots, on n’en est pas plus cons pour autant.
Cela ne veut pas dire que je n’ai pas désiré d’autres femmes. À vrai dire, j’en désire souvent. Les femmes sont si belles, si désirables, si tentantes. Mais il est aussi si agréable de ne vivre qu’avec ce désir que j’en suis toujours resté là. Juste de quoi attiser les sens, de rêver à l’interdit, de se projeter dans le plaisir. Le plaisir réel de retrouver l’intimité de ma compagne n’en est ensuite que décuplé.
Pas le besoin de courir à droite et à gauche pour assouvir des rêves qui ne le seront de toute façon jamais. Pas le besoin de multiplier les expériences pour goûter le plaisir de caresser un corps, de dialoguer avec lui, de s’interpénétrer. Un seul corps suffit quand on sait qu’en plus du plaisir, on y trouve l’amour !
Les histoires que je raconte ici sont soit vraies soit fantasmées. Les fantasmes ont cette force de pouvoir nous emmener vivre des aventures extraordinaires, là où la liberté nage en plein bonheur. Je raconte aussi – heureusement – des histoires vraies. Soit elles sont alors vécues avec ma compagne, même si elles sont sans doute enjolivées parfois. Soit elles ont été vécues dans une autre vie, quand j’étais jeune et beau. Finalement, ça n’a pas beaucoup d’importance. Ces histoires, ces instants, ces sensations, je prends autant de plaisir à les fondre dans des mots qu’à les vivre, que ce soit physiquement ou mentalement.
Avec tout ça, je suis heureux, merci ! C’est bien pour ça que je déclare aujourd’hui mon non-libertinage. Depuis que je parcours – avec beaucoup de plaisir – quelques blogs érotiques, je suis frappé par la tristesse qui émane de nombre d’entre eux. Décidément, le fait de courir les corps ne semble pas vraiment apporter la plénitude de l’esprit. Ce qui ne veut pas dire d’ailleurs qu’elle ne peut pas l’apporter. Il y a tant de diversités…
Dans « Barabbas », une chanson bien éloignée de ces questions, Georges Chelon déclare « Chacun fait son lit comme il se couche… ». Il a bien raison. Ma liberté m’appartient !
dimanche 20 septembre 2009
Pluie de plaisir
La journée avait commencé sous un soleil radieux. La balade s’imposait. J’étais parti seul au fil des chemins. Assez rapidement, l’atmosphère était devenue orageuse, lourde. Mes vêtements me collaient un peu à la peau, mais cela n’enlevait rien au charme des paysages.
Puis, soudain, l’orage éclata. La pluie était torrentielle, mais relativement chaude. En moins de temps qu’il ne faut pour l’imaginer, j’étais trempé jusqu’au os. Tant qu’à faire, j’ôtai ma chemise et mon pantalon pour que mon corps goûte au plus près cette eau divine.
J’avançais comme un enfant, content de sauter dans les flaques qui de toute façon ne pouvaient pas me mouiller plus. Je riais de me sentir ainsi, entièrement trempé. C’est alors que je la croisai. Elle était tout aussi trempée que moi, mais avait gardé ses vêtements. Son chemisier léger ne cachait plus rien de ses seins excités par cette pluie céleste. Son short, collé sur son corps, laissait entrevoir – au sommet de ses superbes jambes – une légère fissure épanouie.
Nous nous croisâmes et nous partîmes spontanément dans un fou rire de légende. Nous étions là, trempés autant qu’on peut l’être, laissant suinter nos appâts respectifs. Ce fou rire nous jeta naturellement dans les bras l’un de l’autre. Tout alla alors très vite. Sa bouche s’écrasa sur la mienne pendant que mes mains s’efforçaient d’enlever son chemisier et son short. Nous nous retrouvâmes entièrement nus, à rouler dans l’herbe imbibée d’eau.
L’averse était si forte que nos corps étaient animés d’une soif inextinguible d’un autre corps. Les caresses de la pluie nous avaient servi à tous deux de préliminaires et nous nous enfichâmes avec une ardeur tremblante. La chaleur qui me reçut était divine, autant que la pluie qui nous avait permis cette rencontre. Nos corps vibraient de la même ondée, en harmonie parfaite. Nous restâmes longtemps à nous bercer de cette vibration commune, toujours arrosés par cette cascade orageuse.
Son corps se cabra et elle poussa un cri d’une profondeur insondable. Je me sentis venir et me déchargeai en elle à travers des spasmes puissants. Nous nous serrâmes encore plus, éblouis par cette tornade. La pluie s’arrêta instantanément.
Nous mîmes quelques temps avant de recouvrer nos esprits. Petit à petit, les frissons qui nous parcouraient n’étaient plus de plaisir, mais de froid. Nous ramassâmes nos vêtements pour nous en recouvrir du strict minimum.
Nous nous regardâmes. Elle était incroyablement belle. Cela faisait longtemps que nous fréquentions le même groupe d’amis. Jusqu’à présent, nos relations avaient été relativement sèches. Je l’avais toujours trouvée trop belle que pour oser me rapprocher d’elle. La pluie nous y avait miraculeusement invités. Quel enchantement !
Puis, soudain, l’orage éclata. La pluie était torrentielle, mais relativement chaude. En moins de temps qu’il ne faut pour l’imaginer, j’étais trempé jusqu’au os. Tant qu’à faire, j’ôtai ma chemise et mon pantalon pour que mon corps goûte au plus près cette eau divine.
J’avançais comme un enfant, content de sauter dans les flaques qui de toute façon ne pouvaient pas me mouiller plus. Je riais de me sentir ainsi, entièrement trempé. C’est alors que je la croisai. Elle était tout aussi trempée que moi, mais avait gardé ses vêtements. Son chemisier léger ne cachait plus rien de ses seins excités par cette pluie céleste. Son short, collé sur son corps, laissait entrevoir – au sommet de ses superbes jambes – une légère fissure épanouie.
Nous nous croisâmes et nous partîmes spontanément dans un fou rire de légende. Nous étions là, trempés autant qu’on peut l’être, laissant suinter nos appâts respectifs. Ce fou rire nous jeta naturellement dans les bras l’un de l’autre. Tout alla alors très vite. Sa bouche s’écrasa sur la mienne pendant que mes mains s’efforçaient d’enlever son chemisier et son short. Nous nous retrouvâmes entièrement nus, à rouler dans l’herbe imbibée d’eau.
L’averse était si forte que nos corps étaient animés d’une soif inextinguible d’un autre corps. Les caresses de la pluie nous avaient servi à tous deux de préliminaires et nous nous enfichâmes avec une ardeur tremblante. La chaleur qui me reçut était divine, autant que la pluie qui nous avait permis cette rencontre. Nos corps vibraient de la même ondée, en harmonie parfaite. Nous restâmes longtemps à nous bercer de cette vibration commune, toujours arrosés par cette cascade orageuse.
Son corps se cabra et elle poussa un cri d’une profondeur insondable. Je me sentis venir et me déchargeai en elle à travers des spasmes puissants. Nous nous serrâmes encore plus, éblouis par cette tornade. La pluie s’arrêta instantanément.
Nous mîmes quelques temps avant de recouvrer nos esprits. Petit à petit, les frissons qui nous parcouraient n’étaient plus de plaisir, mais de froid. Nous ramassâmes nos vêtements pour nous en recouvrir du strict minimum.
Nous nous regardâmes. Elle était incroyablement belle. Cela faisait longtemps que nous fréquentions le même groupe d’amis. Jusqu’à présent, nos relations avaient été relativement sèches. Je l’avais toujours trouvée trop belle que pour oser me rapprocher d’elle. La pluie nous y avait miraculeusement invités. Quel enchantement !
samedi 12 septembre 2009
Somnolence érotique
La journée avait été longue. Froide. J’étais rentré éreinté à l’hôtel où une fois de plus je me retrouvais seul. Il y avait un petit spa dans l’hôtel : piscine et hammam. C’était ce qui pouvait m’arriver de mieux. J’y suis allé. Une petite demi-heure d’hammam, transpiration et réchauffement garantis. Il n’y avait personne.
Je me suis plongé ensuite dans la piscine, j’ai fait quelques longueurs. Mon corps retrouvait une sérénité perdue. Je suis sorti de la piscine et je me suis étendu sur un transat recouvert d’un matelas moelleux. Juste ce qu’il me fallait. J’étais seul et détendu, mais toujours fatigué. Après m’être caché les yeux sous une serviette de bain, j’ai commencé à somnoler dans un état proche de la béatitude.
J’ai senti deux mains qui ont saisi, avec une douceur infinie, ma jambe gauche. Elles se déplaçaient dans un mouvement harmonieux, sans que je puisse savoir si c’était la main gauche ou la main droite qui était en haut ou en bas. Je ne savais d’ailleurs rien. Je sentais, c’est tout. Je ne savais même pas si je rêvais ou si…
Les mains continuaient à parcourir mes jambes avec une chaleur et une douceur subliminales. Il y avait là tant d’embrasement que je sentis naître une raideur agréable au centre de mon corps.
Les mains exploraient désormais mon torse et y faisaient naître des sensations d’une volupté parfaite. Que m’arrivait-il ? Je préférais ne pas le savoir. Simplement le sentir.
C’est à peine si j’ai senti des doigts soulever mon maillot de bain et le glisser le long de mes jambes. Par contre, j’ai senti parfaitement d’autres doigts enrouler ma hampe qui avait déjà adopté un volume consistant. C’était une main, mais très rapidement je sentis bien qu’il y en avait deux. Ou au moins deux. Je ne sais pas. En tout cas, elles imprimaient un mouvement permanent, enserrant cette tige qui n’en demandait pas tant. Ou plutôt qui ne demandait que ça. Comment ces mains pouvaient-elles créer une telle tension, une telle extase, une telle félicité ? Je somnolais toujours, je crois, mais je n’étais surtout plus que ce membre qui gonflait d’aise et de délectation.
À ce rythme, ce qui devait arriver arriva. Je fus saisi d’une décharge tout au long de mon corps. Je crois que mon cri envahit tout le spa, alors que les doigts d’une main se tenaient encore plus fermes autour de mon plaisir pendant que ceux de l’autre câlinaient mon torse et mes jambes comme pour leur dire au revoir.
Petit à petit, je ne sentis plus rien, si ce n’est un bien-être total. Je n’osais pas sortir de ma somnolence et profitais pleinement de l’obscurité créée par la serviette déposée sur mes yeux.
J’entendis une porte s’ouvrir, des pas se rapprocher, des voix rire aux éclats. Je sortis de ma torpeur. J’eus juste le temps de me redresser, de relever mon maillot accroché à mes genoux, de voir le fluide visqueux perché dans ma toison, de me relever comme si de rien n’était et de me plonger dans la piscine.
J’avais sans doute somnolé. Mais une seule certitude, je n’avais pas rêvé.
Je me suis plongé ensuite dans la piscine, j’ai fait quelques longueurs. Mon corps retrouvait une sérénité perdue. Je suis sorti de la piscine et je me suis étendu sur un transat recouvert d’un matelas moelleux. Juste ce qu’il me fallait. J’étais seul et détendu, mais toujours fatigué. Après m’être caché les yeux sous une serviette de bain, j’ai commencé à somnoler dans un état proche de la béatitude.
J’ai senti deux mains qui ont saisi, avec une douceur infinie, ma jambe gauche. Elles se déplaçaient dans un mouvement harmonieux, sans que je puisse savoir si c’était la main gauche ou la main droite qui était en haut ou en bas. Je ne savais d’ailleurs rien. Je sentais, c’est tout. Je ne savais même pas si je rêvais ou si…
Les mains continuaient à parcourir mes jambes avec une chaleur et une douceur subliminales. Il y avait là tant d’embrasement que je sentis naître une raideur agréable au centre de mon corps.
Les mains exploraient désormais mon torse et y faisaient naître des sensations d’une volupté parfaite. Que m’arrivait-il ? Je préférais ne pas le savoir. Simplement le sentir.
C’est à peine si j’ai senti des doigts soulever mon maillot de bain et le glisser le long de mes jambes. Par contre, j’ai senti parfaitement d’autres doigts enrouler ma hampe qui avait déjà adopté un volume consistant. C’était une main, mais très rapidement je sentis bien qu’il y en avait deux. Ou au moins deux. Je ne sais pas. En tout cas, elles imprimaient un mouvement permanent, enserrant cette tige qui n’en demandait pas tant. Ou plutôt qui ne demandait que ça. Comment ces mains pouvaient-elles créer une telle tension, une telle extase, une telle félicité ? Je somnolais toujours, je crois, mais je n’étais surtout plus que ce membre qui gonflait d’aise et de délectation.
À ce rythme, ce qui devait arriver arriva. Je fus saisi d’une décharge tout au long de mon corps. Je crois que mon cri envahit tout le spa, alors que les doigts d’une main se tenaient encore plus fermes autour de mon plaisir pendant que ceux de l’autre câlinaient mon torse et mes jambes comme pour leur dire au revoir.
Petit à petit, je ne sentis plus rien, si ce n’est un bien-être total. Je n’osais pas sortir de ma somnolence et profitais pleinement de l’obscurité créée par la serviette déposée sur mes yeux.
J’entendis une porte s’ouvrir, des pas se rapprocher, des voix rire aux éclats. Je sortis de ma torpeur. J’eus juste le temps de me redresser, de relever mon maillot accroché à mes genoux, de voir le fluide visqueux perché dans ma toison, de me relever comme si de rien n’était et de me plonger dans la piscine.
J’avais sans doute somnolé. Mais une seule certitude, je n’avais pas rêvé.
vendredi 11 septembre 2009
Tendresse
J’aime quand nous faisons l’amour, quand nos corps se rencontrent et s’interpénètrent follement, quand tu m’accordes des plaisirs que je n’oserais même pas toujours imaginer… J’aime ces corps à corps.
J’aime tout autant, peut-être même plus encore, quand simplement nous nous entourons de nos tendresses respectives, quand la simple chaleur du contact des corps suffit à remplir le vide de nos têtes, quand la douceur de nos peaux irradie celle de l’autre, quand je te sens simplement nue, confiante, sans défense, sans tension.
Il n’est pas toujours nécessaire de réchauffer l’atmosphère par le déchaînement de nos corps pour atteindre le nirvâna. Te sentir comme moi sans aucune barrière, vibrer au rythme de ton souffle, réconforter nos désespérances par la force de nos mains tendres suffisent souvent à rejoindre d’autres cieux libérés de toute contingence.
J’aime tout autant, peut-être même plus encore, quand simplement nous nous entourons de nos tendresses respectives, quand la simple chaleur du contact des corps suffit à remplir le vide de nos têtes, quand la douceur de nos peaux irradie celle de l’autre, quand je te sens simplement nue, confiante, sans défense, sans tension.
Il n’est pas toujours nécessaire de réchauffer l’atmosphère par le déchaînement de nos corps pour atteindre le nirvâna. Te sentir comme moi sans aucune barrière, vibrer au rythme de ton souffle, réconforter nos désespérances par la force de nos mains tendres suffisent souvent à rejoindre d’autres cieux libérés de toute contingence.
dimanche 6 septembre 2009
Sous la lune
Je devais rentrer plus tard. Je suis rentré plus tôt. C’est ma faute.
Il faisait déjà nuit. La maison semblait éteinte. Je suis entré sans bruit. Il n’y en avait aucun. Je suis monté en évitant tout grincement. Dans la salle de bains, je n’ai fait couler qu’un filet d’eau, pour ne pas faire de bruit, pour ne pas te réveiller. Il ne devait pas y avoir longtemps que tu étais au lit et je ne voulais pas t’extraire de tes rêves.
Sans lumière, j’ai ouvert la porte de la chambre. Sans aucun bruissement. Dans un silence parfait. Le rayonnement de la lune pénétrait dans la chambre. J’ai toujours aimé ces rayons qui illuminent quelque peu nos ébats, même quand tu as préféré éteindre la lampe de chevet. Les faibles rayons tombaient juste sur ton corps.
Il faisait chaud et les draps ne te recouvraient pas. Tu étais nue. Tu semblais dormir, mais je vis tes bras et je sus que tu ne dormais pas. Ta main gauche caressait imperceptiblement tes seins. Leur pointe était dressée, peut-être plus encore que lorsque je les titille moi-même. Ta main droite visitait, à n’en pas douter, ce trésor dont je ne me lasserai jamais. Tes doigts étaient dotés d’une vie que je ne leur connaissais pas. Tes yeux étaient clos, mais ils étaient animés d’une profondeur intense. Ton spectacle me fascinait.
Je suis resté figé, de crainte de troubler par le moindre frisson cette extase qui petit à petit t’envahissait. Tes doigts allaient et venaient. Doucement. Fébrilement. Inextinguiblement. À te voir ainsi, j’en frémissais moi-même, tout en restant parfaitement immobile. Je ne t’avais jamais vue aussi belle.
Tu étais de plus en plus en apnée, et je l’étais tout autant. Je vis ton corps se crisper, tes reins se soulever, ta tête se jeter en arrière, tes mains se figer. Je n’avais jamais pensé voir une telle extase.
Toujours immobile, je te vis redescendre, t’étendre, te détendre. La lune illuminait ton sourire. Celui de la Joconde n’avait rien à envier à celui que je voyais s’épanouir sur tes lèvres. C’était sublime.
Quand ton corps sembla avoir retrouvé toute sa sérénité, je me décidai à avancer vers notre lit et à m’y glisser. J’hésitai, mais je me décidai à rapprocher mes lèvres des tiennes. En toute douceur, juste pour te souhaiter une bonne nuit. Ton bras droit entoura ma tête et tes lèvres transformèrent mon chaste baiser en un échange torride. Je sus alors que la nuit ne faisait que commencer.
Il faisait déjà nuit. La maison semblait éteinte. Je suis entré sans bruit. Il n’y en avait aucun. Je suis monté en évitant tout grincement. Dans la salle de bains, je n’ai fait couler qu’un filet d’eau, pour ne pas faire de bruit, pour ne pas te réveiller. Il ne devait pas y avoir longtemps que tu étais au lit et je ne voulais pas t’extraire de tes rêves.
Sans lumière, j’ai ouvert la porte de la chambre. Sans aucun bruissement. Dans un silence parfait. Le rayonnement de la lune pénétrait dans la chambre. J’ai toujours aimé ces rayons qui illuminent quelque peu nos ébats, même quand tu as préféré éteindre la lampe de chevet. Les faibles rayons tombaient juste sur ton corps.
Il faisait chaud et les draps ne te recouvraient pas. Tu étais nue. Tu semblais dormir, mais je vis tes bras et je sus que tu ne dormais pas. Ta main gauche caressait imperceptiblement tes seins. Leur pointe était dressée, peut-être plus encore que lorsque je les titille moi-même. Ta main droite visitait, à n’en pas douter, ce trésor dont je ne me lasserai jamais. Tes doigts étaient dotés d’une vie que je ne leur connaissais pas. Tes yeux étaient clos, mais ils étaient animés d’une profondeur intense. Ton spectacle me fascinait.
Je suis resté figé, de crainte de troubler par le moindre frisson cette extase qui petit à petit t’envahissait. Tes doigts allaient et venaient. Doucement. Fébrilement. Inextinguiblement. À te voir ainsi, j’en frémissais moi-même, tout en restant parfaitement immobile. Je ne t’avais jamais vue aussi belle.
Tu étais de plus en plus en apnée, et je l’étais tout autant. Je vis ton corps se crisper, tes reins se soulever, ta tête se jeter en arrière, tes mains se figer. Je n’avais jamais pensé voir une telle extase.
Toujours immobile, je te vis redescendre, t’étendre, te détendre. La lune illuminait ton sourire. Celui de la Joconde n’avait rien à envier à celui que je voyais s’épanouir sur tes lèvres. C’était sublime.
Quand ton corps sembla avoir retrouvé toute sa sérénité, je me décidai à avancer vers notre lit et à m’y glisser. J’hésitai, mais je me décidai à rapprocher mes lèvres des tiennes. En toute douceur, juste pour te souhaiter une bonne nuit. Ton bras droit entoura ma tête et tes lèvres transformèrent mon chaste baiser en un échange torride. Je sus alors que la nuit ne faisait que commencer.
samedi 5 septembre 2009
Source merveilleuse
L’émerveillement est toujours présent. Nos corps se découvrent. Ils ôtent tout ce qui les recouvre et volent à leur rencontre. Il y a la chaleur des peaux qui se partage, la douceur des caresses qui s’échangent, la ferveur des baisers qui se baladent. La tension monte au fil de l’attention à l’autre.
Inexorablement, ma main descend vers le centre de ton corps. Elle a pris plaisir, bien sûr, à s’attarder sur tes lèvres, à caresser ta joue, à recouvrir la courbe parfaite de tes seins, à en titiller le téton, à se nourrir de la douce surface de ton ventre… Mais, sans qu’il soit possible de l’arrêter, la main descend. Plus ou moins vite selon les jours, selon les frissons de nos corps. Mais elle descend. Inexorablement.
Mes doigts rencontrent ton sillon. Le miracle s’accomplit alors. Parfois, lorsque nos caresses ont pu t’éveiller pleinement, mes doigts trouvent déjà un univers humide. Parfois, plus souvent, ils découvrent une douceur et une chaleur qu’il reste à exciter. Un dialogue subtil s’installe entre l’entrée de ton paradis et ma main qui lutte contre sa maladresse. Que ce soit par une paume plaquée pour te recouvrir pleinement, que ce soit par un doigt qui cherche à s’insérer, que ce soit par le bout des ongles qui tournoient finement tels une griffure, que ce soit par un ballet des doigts qui caressent ton parquet, soudain, imperceptiblement, ta peau libère une larme de cyprine qui accueille mon mouvement. Cette liqueur qui suinte amoureusement attise encore plus mon envie. Mes doigts en ruissellent de bonheur et – visiblement – c’est aussi le cas de ton pubis qui vient de plus en plus à leur rencontre.
La naissance, toujours renouvelée, de ta cyprine est une des plus belles merveilles, tout en annonçant la fabuleuse plénitude.
Inexorablement, ma main descend vers le centre de ton corps. Elle a pris plaisir, bien sûr, à s’attarder sur tes lèvres, à caresser ta joue, à recouvrir la courbe parfaite de tes seins, à en titiller le téton, à se nourrir de la douce surface de ton ventre… Mais, sans qu’il soit possible de l’arrêter, la main descend. Plus ou moins vite selon les jours, selon les frissons de nos corps. Mais elle descend. Inexorablement.
Mes doigts rencontrent ton sillon. Le miracle s’accomplit alors. Parfois, lorsque nos caresses ont pu t’éveiller pleinement, mes doigts trouvent déjà un univers humide. Parfois, plus souvent, ils découvrent une douceur et une chaleur qu’il reste à exciter. Un dialogue subtil s’installe entre l’entrée de ton paradis et ma main qui lutte contre sa maladresse. Que ce soit par une paume plaquée pour te recouvrir pleinement, que ce soit par un doigt qui cherche à s’insérer, que ce soit par le bout des ongles qui tournoient finement tels une griffure, que ce soit par un ballet des doigts qui caressent ton parquet, soudain, imperceptiblement, ta peau libère une larme de cyprine qui accueille mon mouvement. Cette liqueur qui suinte amoureusement attise encore plus mon envie. Mes doigts en ruissellent de bonheur et – visiblement – c’est aussi le cas de ton pubis qui vient de plus en plus à leur rencontre.
La naissance, toujours renouvelée, de ta cyprine est une des plus belles merveilles, tout en annonçant la fabuleuse plénitude.
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